"Voyager est la seule chose qu'on achète qui nous rend plus riche", Auteur inconnu La Russie d'aujourd'hui est beaucoup plus touristique qu'il y a 20 ans, après la chute du Mur de Berlin et l'effondrement du communisme. Désormais, vous pouvez parcourir les contrées les plus sauvages de la Fédération de Russie, que ce soit avec le Transsibérien ou en voyageant en avion. D'ailleurs, selon le Travel & Tourism Report 2017, le tourisme en Russie a rapporté 860 milliards de roubles au PIB russe, un chiffre en constante augmentation depuis 2000. Si le tourisme rapporte autant d'argent, c'est bien parce que certains en dépensent ! Et justement avez-vous préparé votre budget pour votre voyage en Russie ? Avez-vous fait le point sur vos démarches consulaires et sur les dépenses fixes, comme le budget variable à dédier lors de votre séjour ? On vous donne toutes les astuces pour ficeler un budget idéal pour visiter la Russie ! Les meilleurs professeurs de Russe disponibles4,7 3 avis 1er cours offert !5 3 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 1 avis 1er cours offert !1er cours offert !5 2 avis 1er cours offert !1er cours offert !1er cours offert !4,7 3 avis 1er cours offert !5 3 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 1 avis 1er cours offert !1er cours offert !5 2 avis 1er cours offert !1er cours offert !1er cours offert !C'est partiL'hébergement russe, la dépense la plus importante d'un budget voyage Plutôt auberge de jeunesse ou hôtel 5 étoiles en Russie ? Si partir en Russie peut facilement se budgéter, pour éviter les mauvaises surprises, le logement fait partie de ce que l’on appelle les frais fixes ». Cela signifie que, quoi que vous fassiez ou quel que soit votre bon plan, il faudra forcément payer un hébergement. Dès lors, quelques critères pour réserver votre logement russe sont à prendre en compte Le type de logement, Le lieu ou le quartier d'hébergement, Le niveau de prestations attendu, Le confort recherché. Ces critères peuvent faire varier le prix de la nuit du quitte au double. Même chose si vous prenez une option pension complète ou demi-pension. La question à vous poser, c'est est-ce que je pars en Russie pour l'expérience, un séjour confortable ou avec un budget très serré ? Si vous souhaitez un séjour en Russie dans une optique de détente, vous pourrez opter pour un hôtel disposant d'un spa, comme le Azimut Hotel Olympic Moscou, ou le Cosmos Hôtel à VDNK. De manière générale, les hôtels sont 48% moins chers en Russie qu'en France, et cela s'accentue encore plus si vous allez en-dehors des villes principales, à savoir la capitale russe, Saint Pétersbourg et Kazan. Petite note j'ai moi-même logé plusieurs fois dans ces deux hôtels chaîne allemande et mini-hôtel russe et les prix sont imbattables quand on voit le niveau de prestation, et aussi la vue imprenable sur les alentours ! Pour faire des économies, vous pouvez aussi choisir la réservation en AirBnb, en centre-ville ou dans un hébergement insolite, comme une datcha une maison de campagne. C'est l'idéal si vous voyagez à plusieurs en Sibérie ou dans la capitale impériale, car vous pouvez partager les frais. Beaucoup de maisons et d'appartements russes comportement plusieurs pièces, vous n'aurez donc aucun mal à trouver pour 4, 5 voire 6 personnes ! Attention à bien vérifier que les frais d'enregistrement sont inclus dans votre réservation demandez au propriétaire. Pour les budgets serrés et les grands aventuriers, les auberges de jeunesses ou "Hostels" sont le logement idéal. Avec des prix débutant à 1 ou 2 euros la nuit, difficile de faire mieux pour dormir dans le pays des Tsars ! On en trouve près de 200 rien qu'à Moscou et plusieurs dizaines dans les autres grandes villes de Russie. Un conseil évitez les auberges trop excentrées des villes, qui servent parfois de logements non-déclarés à des immigrés et un contrôle de police, ça n'est jamais agréable. True story. Pour vous aider à définir votre budget, voici le prix des hébergements en fonction des villes et du niveau de confort Type d'hébergement Villes du séjour Prix moyen constaté Prix maximum Frais supplémentaires Mini-hôtel Moscou 30 euros 80 euros Non Mini-hôtel Autres villes 19 euros 60 euros Non Chaîne hôtelière internationale Moscou 70 euros 145 euros Non Chaîne hôtelière internationale Autres villes 49 euros 120 euros Non Auberge de jeunesse Moscou20 euros 35 euros Frais d'enregistrement Auberge de jeunesse Autres villes 11 euros 21 euros Frais d'enregistrement AirBnb Moscou63 euros 140 euros Frais d'enregistrement AirBnb Autres villes 24 euros 90 euros Frais d'enregistrement Note les prix sont indiqués en euros et ne sont pas définitifs. Ils peuvent varier selon le cours du rouble. Envie d'apprendre le russe bordeaux ? Se nourrir pendant votre séjour dans le monde russe Découvrir la gastronomie russe peut avoir un coût, mais rassurez-vous, il est assez peu cher ! Source Suivez un cours de russe pau pour apprendre à vous exprimer. Si vous voulez une bonne nouvelle, sachez que l'on peut très bien manger en Russie pour pas très cher. En revanche, il faudra sortir de votre zone de confort et oser pousser les portes de restaurants aux écritures mi-cyrillique, mi-caucasienne, et de découvrir des menus en langue russe. Pourquoi ? Parce que vous pourriez vous contenter, pendant votre séjour en Russie, des fast-food internationaux classiques, en allant chez MacDo ou Dunkin'Donuts, pour 5 euros le menu Maxi Best Of. Mais c'est tellement dommage d'être dans un pays avec une identité culinaire propre sans en profiter, d'autant qu'il existe des milliers de restaurants ! Un conseil préférez vous attabler que de consommer de la nourriture achetée à la sauvette dans la rue. Il n'y a pas de frais de service comme en Italie par exemple et les prix sont nets en rouble. Vous êtes libre de laisser ou non un pourboire, ce n'est pas aussi strict qu'aux États-Unis Parmi les chaînes russes les plus connues et incontournables pour manger sur le pouce, ou bien pour vous faire un repas de roi, on retrouve Teremok, l'équivalent d'un fast-food de produits traditionnels notamment des crêpes, Lepim y Varim, spécialisés dans les pelminis, Pelmenya, qui propose aussi des pelminis, Varenychna N°1, pour toutes les spécialités au meilleur prix il y en a un à côté de la Place Rouge !. Les spécialités russes sont assez nombreuses, mais vous devez repartir en ayant goûté au moins les suivantes Le borsch, une soupe de betterave et oignons typique, Le boeuf Stroganoff, un grand classique, Les pelmini et les varieniki, des sortes de raviolis avec une pâte plus épaisse, Les shashliks, des brochettes de viandes, Les pierojki, des chaussons fourrés, Les sirnikis, des desserts entre pancakes et beignets, Un shot de vodka, pour terminer le repas ?. Personnellement, je suis fan des pelminis on en trouve pour tous les goûts, à tous les prix ! Et côté budget, ça donne quoi ? De 1,50 euros pour un pierojki mangé sur le pouce à 4 euros pour un repas bière-pelmini, le budget pour se nourrir en Russie n'est pas excessif. En revanche, attendez-vous à tripler, voire quadrupler votre note en allant dans des restaurants chics citadins, comme le Dr Jivago ou le Beluga. Ainsi, prévoir un budget de 20 euros par personne et par jour permet de manger et faire des pauses goûter sans problème. Pour les gourmands, il faudra monter à 30 euros par personne et par jour. Vous cherchez un cour de russe ? Envie de découvrir l'incontournable Lac des Cygnes russe ? Préparer un budget spécial activités ! Activités culturelles, sport, divertissement folklorique, tourisme... Les activités ne manquent pas en Russie, qui est le plus grand pays au monde ! Rien qu'à Moscou, 2 902 activités sont répertoriées, 2 024 à Saint Pétersbourg et 399 à Kazan vous avez de quoi faire source TripAdvisor. Mais tout cela a bien sûr un coût. Vous allez nous dire, lequel ? Notre réponse tout dépend ! Il n'y a pas de limite, puisque certains choisiront de dépenser plus en activités sur 5 jours que certains en 10 jours. En revanche, quelques dépenses basiques vous aideront à budgéter votre voyage sur mesure russe Optez pour des cartes de tourisme, comme le Moscow Pass 40 musées et 3 excursions pour 51 euros 3 jours, ça vaut le coup, Identifiez 2 à 3 activités obligatoires à faire pendant votre séjour, comme le Musée de l'Ermitage ou la forteresse du Kremlin, Fixez-vous un seuil budgétaire à ne pas dépasser ensuite, pour des activités secondaires typiques, comme un monastère orthodoxe, une balade en 4x4 dans la toundra ou les steppes ou une croisière Russie. Si vous faites un circuit Russie, il vaudra mieux anticiper toutes les dépenses en termes d'activités. Le problème, c'est que les tours opérateurs rivalisent d'originalité pour proposer des activités uniques. Par exemple, pendant la nuit blanche de Saint Pétersbourg, vous pouvez monter en Finlande avec les croisières fluviales, pour admirer les environs. Prix environ 90 euros par personne. Autour du Lac Baïkal, il est possible de faire du chien de traîneau 55 euros par personne ou de la motoneige 60 euros. Une visite du musée de l'Ermitage avec un guide francophone vous coûtera 40 euros par personne mais cela vaut le coup/coût. Faire du tourisme en mer Noire ne vous coûtera rien, en dehors du prix d'accès aux plages. Pour voir la Russie autrement, il faut donc mettre la main au portefeuille. Que ce soit pour un voyage individuel ou un voyage en famille, vous devez prendre en compte les goûts de chacun les enfants apprécieront sans doute les parcs naturels ou les expériences immersives, tandis que les adultes préféreront la dimension Sans oublier le prix des souvenirs de Russie, avec les incontournables matriochkas en bois, les figurines de Poutine ou encore, les insignes de l'armée russe. Comptez un budget de 50 à 75 euros par personne. Trouvez votre cours de russe lille. Exemple de budget global pour partir en Russie Changez vos roubles et faites votre budget global à l'avance ! Nous avons parlé hébergement, nourriture et loisirs, qui forment les piliers d’un budget pour partir en voyage. Cependant, nous n’avons pas évoqué les autres dépenses complémentaires pour partir en Russie, comme Les démarches administratives diverses, Les frais d’enregistrement sur place, Les dépenses liées au transport, Les faux-frais divers. Les frais d'enregistrement sont d'environ 40 euros, tandis que les transports coûtent entre 1 euros le ticket et 20 euros la carte illimitée sur le réseau moscovite pour 7 jours. Parmi les faux-frais divers, il faut compter une assurance rapatriement à hauteur de 30 000 euros et d'autres documents, comme une assurance voyage. Comptez de 16 à 45 euros supplémentaires pour les obtenir. Au total, il faudra donc rajouter jusqu'à 275 euros de dépenses complémentaires à votre séjour, en plus des dépenses obligatoires et de l'hébergement, la nourriture et les loisirs Il y a aussi les dépenses obligatoires Un visa touristique, de 60 euros directement au Consulat à 160 euros, L'aller-retour Paris Moscou, de 190 à 350 euros selon les périodes. Soit une moyenne de 350 euros par personne pour ce type de dépenses. De manière générale, pour un voyage pas cher en Russie, mieux vaut ne pas passer par un prestataire de voyage organisé, et de tout réserver par vous-même. Vous y gagnerez jusqu'à 24% du prix global. Voici un exemple de budget pour un couple partant 6 jours en Russie, à Moscou Type de dépense Prix moyen par personne et par jour Prix total pour 6 jours, à deux Hébergement Dès 45 euros 270 euros chambre double Restaurants, nourriture Dès 20 euros 240 euros Loisirs Dès 35 euros 420 euros Dépenses obligatoires 350 euros 700 euros Dépenses complémentaires 275 euros 275 euros Total 1905 euros Voici un exemple de budget pour une famille partant 5 jours en Russie, à Saint Pétersbourg Type de dépense Prix moyen par personne et par jour Prix total pour 5 jours, à quatre Hébergement Dès 40 euros la chambre 400 euros deux chambres double Restaurants, nourriture Dès 20 euros 400 euros Loisirs Dès 35 euros 700 euros Dépenses obligatoires 350 euros 1400 euros Dépenses complémentaires 275 euros 275 euros Total 3 175 euros Voici un exemple de budget pour un voyageur solo partant 15 jours en Russie, à Novgorod, Novossibirsk ou Type de dépense Prix moyen par jour Prix total pour 15 jours Hébergement Dès 11 euros auberge165 euros Restaurants, nourriture Dès 20 euros 300 euros Loisirs Dès 35 euros 525 euros Dépenses obligatoires 350 euros 350 euros Dépenses complémentaires 275 euros 275 euros Total 1 615 euros À noter il est important de coordonner votre demande de visa avec celle d'autres pays, notamment si vous comptez aller en Chine ou en Mongolie. Ce qui veut dire que vous n'avez pas votre passeport pendant un moment veillez à vérifier sa date de validité, sous peine de devoir en faire un autre 100 euros à prévoir. Même chose avec les pays voisins, comme le Caucase Géorgie, Arménie ou les pays baltes Lituanie, Estonie, Lettonie il faudra anticiper votre déplacement avant la demande de visa pour la Russie. Alors, votre budget pour aller en Russie est-il prêt ? N'hésitez pas à partager vos retours d'expérience !
salutcombien de kilomètres êtes vous capable de faire pour trouver le paradis des chasseurs de grives #:bj: Télécharger l'article Télécharger l'article La guerre froide s'est terminée il y a plus de deux décennies et nombreux sont ceux qui n'ont jamais vécu dans la peur de la menace nucléaire ou radiologique. Cependant, une attaque nucléaire est une menace bien réelle. La situation politique à l'échelle du globe est loin d'être stable et la nature humaine n'a en rien changé ces vingt dernières années. Le son le plus persistant qui se répercute à travers toute l'histoire de l'humanité est le battement des tambours de guerre [1] . Aussi longtemps que les armes nucléaires existeront, le danger qu'elles soient utilisées survivre à une guerre nucléaire ? Seules existent des prévisions, certains disant oui et d'autres non. Gardez à l'esprit qu'il existe des centaines d'armes thermonucléaires et qu'elles sont, pour les plus grandes d'entre elles, plusieurs milliers de fois plus puissantes que les bombes larguées sur Hiroshima et Nagasaki en 1945. Nous n'avons vraiment aucune compréhension de ce qui se passera lorsque des milliers de ces armes exploseront simultanément. Pour certains, particulièrement ceux vivant dans de grandes agglomérations, cela peut sembler une tentative complètement futile [2] . Si malgré tout certains en réchappent, ce seront ceux qui sont préparés mentalement et sur le plan logistique en vue d'un tel évènement et qui vivent dans des régions très reculées sans importance stratégique. 1Établissez un plan d'action. En cas d'attaque nucléaire, il ne sera pas prudent de s'aventurer au-dehors en quête de nourriture. Vous devriez rester au moins 48 heures à l'abri et de préférence plus. Avoir de la nourriture et des fournitures médicales sous la main peut vous rassurer et vous permettre de vous concentrer sur d'autres aspects de la survie. 2 Faites le plein de denrées non périssables. Ces denrées peuvent se conserver plusieurs années, qu'elles soient en stock ou servent à vous nourrir suite à une attaque. Choisissez des articles riches en glucides pour augmenter la valeur énergétique de votre investissement et gardez-les dans un lieu frais et sec. Du riz blanc Du blé Des haricots Du sucre Du miel De l'avoine Du lait en poudre Des légumes et des fruits secs Des pâtes Constituez votre réserve petit à petit. Chaque fois que vous allez à l'épicerie, prenez un ou deux articles supplémentaires pour votre stock de vivres. Vous devriez finir par vous constituer une réserve pour plusieurs mois. Assurez-vous d'avoir un ouvre-boite pour les articles en conserve. 3 Faites des provisions d'eau. Pensez à garder une réserve d'eau dans des cuves en plastique alimentaire. Nettoyez les cuves avec une solution d'eau de Javel, ensuite remplissez-les d'eau filtrée et distillée. Essayez d'avoir 4 litres par personne et par jour. Pour purifier de l'eau dans le cas d'une attaque, gardez de l'eau de Javel domestique élémentaire et de l'iodure de potassium solution de Lugol sous la main. 4 Achetez du matériel de communication. Être capable de rester informé tout comme informer autrui de votre position peut s'avérer extrêmement précieux. Voici ce dont vous pourriez avoir besoin. Une radio essayez d'en trouver une à manivelle ou fonctionnant à l'énergie solaire. Si vous devez vous débrouiller avec un modèle fonctionnant sur batterie, assurez-vous d'avoir des batteries de rechange sous la main. Envisagez également l'acquisition d'une radio météorologique de la NOAA, qui émet des informations d'urgence 24 heures sur 24 [3] . Un sifflet vous pouvez l'utiliser pour envoyer un signal de détresse. Votre téléphone portable le service de téléphonie mobile peut être maintenu ou pas, mais vous voudriez être préparé dans le cas où il le serait. Si possible, trouvez un chargeur solaire compatible avec votre modèle. 5 Approvisionnez-vous en fournitures médicales. Avoir quelques articles médicaux à disposition peut faire la différence entre la vie et la mort si vous êtes blessé lors de l'attaque. Voici ce dont vous aurez besoin. Une trousse de secours de base vous pouvez les acheter toutes faites ou en constituer une vous-même. Vous aurez besoin de gaze stérile et de bandages, de pommade antibiotique, de gants en latex, de ciseaux, d'une pince à épiler, d'un thermomètre et d'une couverture [4] . Un petit guide d'instruction des premiers secours commandez-en un auprès d'une organisation telle que la Croix-Rouge ou assemblez le vôtre à partir de documentation que vous trouverez sur internet et imprimerez. Vous devez savoir comment panser des plaies, pratiquer la réanimation cardiopulmonaire, traiter l'état de choc et traiter les brulures. Des médicaments ou du matériel sur ordonnance si vous prenez quotidiennement un médicament spécifique, veiller à vous constituer une petite réserve d'urgence. 6 Procurez-vous divers autres objets. Complétez votre équipement d'anticipation de crise avec ce qui suit. Une lampe de poche et des piles. Des masques antipoussières. Une bâche en plastique et du ruban adhésif toilé. Des sacs-poubelle, des liens de fermeture en plastique et des lingettes humides pour l'hygiène personnelle. Une clé à molette et une pince pour couper l'eau et le gaz. 7 Suivez attentivement les informations. Une attaque nucléaire d'une nation ennemie n'arrive pas de façon inopinée. Une telle attaque serait surement précédée par la dégradation des relations diplomatiques. Une guerre qui ne se terminerait pas rapidement avec des armes conventionnelles entre deux nations possédant chacune l'arme atomique peut dégénérer en une guerre nucléaire. Même des frappes atomiques limitées dans une région entrainent la probabilité de dégénérer en une guerre nucléaire totale ailleurs [5] .De nombreux pays possèdent un système d'évaluation pour définir l'imminence d'une attaque. En France par exemple, il peut être utile de connaitre le niveau de la menace du plan Vigipirate. Vous pouvez également suivre les instructions du SIG Service d'information du Gouvernement ou de la DGSCGC Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises. Il existe depuis peu une application que vous pouvez télécharger sur votre dispositif mobile. Il s'agit du SAIP Système d'alerte et d'information des populations. Vous trouverez toutes les infos concernant cette appli sur ce lien. 8 Évaluez le risque que vous encourez et pensez à fuir si une confrontation nucléaire semble probable. Si l'évacuation n'est pas possible, alors cela devrait au moins influer sur le type d'abri que vous construirez pour vous-même. Prenez connaissance de votre proximité des différentes cibles [6] et dessinez un plan pertinent. Les aérodromes et bases navales, particulièrement ceux que l'on sait abriter des bombardiers nucléaires, des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins ou des silos à missiles. Il est certain qu'ils seront attaqués même dans le cas d'une confrontation nucléaire limitée. Les ports commerciaux et les pistes d'atterrissage de plus de 3 000 m de long. Ils seront probablement attaqués, même dans le cas d'une confrontation nucléaire limitée et certainement lors d'une guerre nucléaire totale. Les organes centraux du gouvernement. Ils seront probablement attaqués, même dans le cas d'une confrontation nucléaire limitée et certainement lors d'une guerre nucléaire totale. Les grandes villes industrielles et les plus grosses agglomérations. Elles seront probablement attaquées dans le cas d'une guerre nucléaire totale. 9 Familiarisez-vous avec les différents types d'armes nucléaires. Les bombes à fission bombes A sont les armes nucléaires les plus élémentaires et sont englobées dans la catégorie autres armes ». L'énergie dégagée par ces bombes est obtenue par la fission d'une masse critique d'éléments plutonium et uranium avec des neutrons. Lors de la fission de l'uranium ou du plutonium, chaque atome libère de grandes quantités d'énergie ainsi que des neutrons supplémentaires. Les neutrons ainsi engendrés provoquent une réaction en chaine extrêmement rapide. Les bombes à fission sont jusqu'à présent les seules bombes atomiques à avoir été utilisées lors d'une guerre. C'est le type de bombe le plus probable à être utilisé par des terroristes. Les bombes à fusion bombes H, se servant de l'incroyable chaleur d'une bombe à fission comme d'une bougie d'allumage, compriment et chauffent du deutérium et du tritium isotopes de l'hydrogène qui se mettent à fondre, libérant d'énormes quantités d'énergie. Les armes à fusion sont aussi connues sous l'appellation d'armes thermonucléaires, vu que des températures élevées sont nécessaires pour fondre le deutérium et le tritium. Ce genre d'arme est en général des centaines de fois plus puissant que les bombes ayant détruit Nagasaki et Hiroshima. L'essentiel de l'arsenal stratégique américain et russe se compose de ce genres de bombes Publicité 1 Cherchez refuge immédiatement. Hormis les signes géopolitiques avant-coureurs, vos premiers avertissements d'une attaque nucléaire imminente seront probablement une sirène ou un signal d'alarme. Dans le cas contraire, ce sera la déflagration elle-même. La vive lumière de l'explosion d'une arme nucléaire peut être observée des dizaines de kilomètres à la ronde. Si vous vous trouvez à proximité du lieu de l'explosion ou épicentre, vos chances de survie sont quasiment nulles, à moins que vous vous trouviez dans un abri fournissant une très TRÈS bonne protection contre le souffle et l'explosion. Si vous vous trouvez à quelques kilomètres de là, vous aurez de 10 à 15 secondes avant que la vague de chaleur ne vous atteigne, et de 20 à 30 secondes pour vous préparer à l'onde de choc. Ne regardez directement la boule de feu sous aucun prétexte. Par un jour ensoleillé, cela peut causer une cécité temporaire à très grande distance [7] . Toutefois, le rayon d'atteinte effectif varie énormément en fonction de la taille de la bombe, la hauteur de l'explosion, et même les conditions climatiques au moment de la déflagration. Si vous ne pouvez trouver un refuge, cherchez une dépression à proximité et couchez-vous face contre terre, en exposant le moins de peau possible. S'il n'y a pas d'abri de ce genre, creusez le plus rapidement possible. Même à une distance de 8 kilomètres, vous encourrez des brulures de troisième degré. À une distance de 32 kilomètres encore, la chaleur peut consumer votre peau. Quant au vent, les rafales culmineront à plus ou moins 960 km/h et renverseront sur leur passage tout et quiconque se trouvera à découvert. En cas d'échec avec les options ci-dessus, entrez à l'intérieur si et seulement si vous pouvez être sûr que le bâtiment résistera suffisamment au souffle et à la chaleur. Au moins, cela fournira une protection contre les radiations. La viabilité de cette option dépend de la construction de l'édifice et de votre proximité avec l'épicentre d'une frappe nucléaire. Restez bien à distance des fenêtres, de préférence dans une pièce qui en est dépourvue. Même si l'édifice ne subit pas de dégâts conséquents, une explosion nucléaire brisera les vitres sur une distance énorme. Par exemple, un test nucléaire bien que d'envergure exceptionnelle dans l'archipel de Nouvelle-Zemble Novaïa Zemlia en Russie est connu pour avoir soufflé des fenêtres en Finlande et en Suède. Si vous résidez en Suisse ou en Finlande, vérifiez si votre habitation possède un abri antiatomique. Dans le cas contraire, localisez l'abri antiatomique de votre village/ville/quartier et déterminez comment vous y rendre. Souvenez-vous qu'en Suisse vous pourrez trouver un abri antiatomique n'importe où. Lorsque les sirènes hurlent en Suisse, vous êtes prié d'en informer ceux qui pourraient ne pas les entendre par exemple les sourds et ensuite d'écouter les services radiophoniques nationaux RSR, DRS et/ou RTSi. Ne soyez pas entouré de quoi que ce soit d'inflammable ou combustible. Les matières comme le nylon ou n'importe quel matériau à base d'huile s'enflammeront avec la chaleur. 2 Souvenez-vous que l'exposition aux radiations peut provoquer un grand nombre de morts. Les premières radiations instantanées. Ces radiations sont libérées au moment de la déflagration. Elles sont éphémères et ne se propagent que sur de courtes distances. Avec le haut rendement des armes nucléaires modernes, on pense que ces radiations tueraient les quelques personnes qui ne seraient pas mortes suite au souffle ou à la chaleur sur la même distance [8] . Les radiations résiduelles. Connues sous le nom de retombées radioactives. Si l'explosion était une déflagration de surface ou si la boule de feu touche le sol, de grandes quantités de retombées radioactives apparaissent. La poussière et les débris projetés dans l'air retombent, amenant de dangereuses quantités de radiations avec eux. Les retombées peuvent pleuvoir sous forme de suie noire connue sous l'appellation de pluie noire », qui est très toxique et peut être d'une température extrême. Les retombées contamineront à coup sûr tout ce qu'elles avoir survécu à l'explosion et aux premières radiations du moins jusqu'à présent, car les symptômes de la radiation surviennent après une période d'incubation, vous devez chercher à vous protéger contre la suie noire brulante. 3 Reconnaissez les types de particules radioactives. Avant de poursuivre, nous devons mentionner les trois différents types. Les particules alpha. Ce sont les plus faibles et lors d'une attaque, elles ne représentent quasiment aucun danger. Les particules alpha ne survivent que sur quelques centimètres dans l'air avant d'être absorbées par l'atmosphère. De l'extérieur, leur danger est minime. Par contre, elles sont fatales une fois ingérées ou respirées. De simples vêtements vous protègeront des particules Alpha. Les particules bêta celles-ci sont plus rapides que les particules alpha et peuvent se propager plus loin. Elles se déplacent Jusqu'à 10 mètres avant d'être absorbées dans l'atmosphère. L'exposition aux particules bêta n'est pas mortelle sauf en cas d'exposition prolongée, ce qui peut causer des brulures bêta semblables à de douloureux coups de soleil. Elles sont par contre une grande menace pour les yeux, si ceux-ci se retrouvent exposés pour une longue période. Une fois de plus, l'ingestion ou l'inhalation sont nocives et l'habillement vous protègera des radiodermites. Les rayons gamma les rayons gamma sont les plus mortels. Ils peuvent se propager sur 1 500 mètres dans l'air et transpercer à peu près n'importe quelle sorte de protection. C'est pourquoi le rayonnement gamma provoque de graves lésions aux organes internes même en tant que source extérieure. Un blindage suffisant sera nécessaire. Le FP facteur de protection contre les radiations d'un abri antiatomique vous indique, comparé à l'air libre, combien de fois une personne à l'intérieur de l'abri sera moins soumise aux radiations. Par exemple, FPR 300 signifie que vous encaisserez 300 fois moins de radiations dans l'abri qu'à l'extérieur. Évitez l'exposition aux radiations gamma. Essayez de ne pas rester exposé plus de 5 minutes. Si vous vous trouvez en zone rurale, essayez de trouver une grotte ou un tronc renversé dans lequel vous pourrez ramper. Sinon, contentez-vous de creuser une tranchée pour vous y coucher avec de la terre entassée autour de vous. 4 Commencez par renforcer votre abri de l'intérieur en entassant autour des murs de la terre ou quoi que vous puissiez trouver. Si vous êtes dans une tranchée, alors créez un toit. Mais uniquement si les matériaux se trouvent à proximité. Ne vous exposez pas inutilement. La toile d'un parachute ou d'une tente aidera à éviter que les retombées ne s'amoncèlent sur vous. Par contre, ça ne retiendra pas les rayons gamma. Il est impossible, d'un point de vue physique élémentaire, de se protéger à 100 % de toute radiation. On peut seulement la ramener à un seuil tolérable. Utilisez la liste ci-dessous pour vous aider à déterminer la quantité de matière dont vous aurez besoin pour réduire la pénétration des radiations à 1/1 000 [9] . L'acier 20 cm La roche 70 à 100 cm Le béton 65 cm Le bois 2,5 m La terre 1 m La glace 2 m La neige 6 m 5 Comptez devoir rester à l'abri pour un minimum de 200 heures 8-9 jours. Les 48 premières heures, ne sortez de l'abri sous aucune condition [10] . Le but est d'éviter les produits de fission générés par une explosion nucléaire. Le plus mortel de ceux-ci est l'iode radioactif. Heureusement, l'iode radioactif a une demi-vie relativement courte de 8-9 jours le temps nécessaire pour décliner naturellement de moitié en des isotopes moins dangereux. N'oubliez pas que même après 8-9 jours, il y aura toujours beaucoup d'iode radioactif dans le secteur. Limitez donc votre exposition. Cela peut prendre jusqu'à 90 jours pour que la quantité d'iode radioactif décroisse jusqu'à 0,1 % de la quantité initiale. Les autres principaux produits de la fission nucléaire sont le césium et le strontium. Ceux-ci possèdent une vie plus longue, de respectivement 30 et 28 ans. Ils sont aussi très bien absorbés par tout ce qui vit et peuvent rendre des produits alimentaires dangereux pour des décennies. Ces substances peuvent être emportées par le vent sur des milliers de kilomètres. Ne pensez donc pas être en sécurité si vous vous trouvez dans un coin reculé, car ce n'est pas le cas. 6 Rationnez vos provisions. Évidemment, vous devrez vous rationner pour pouvoir survivre. C'est pourquoi vous finirez par vous exposer aux radiations à moins que vous ne vous trouviez dans un abri particulier, avec de l'eau et des vivres. Vous pouvez manger de la nourriture industrielle, pour autant que le récipient ne soit pas percé et soit relativement intact. Les animaux peuvent être consommés, mais ils doivent être écorchés soigneusement en se débarrassant du cœur, du foie et des rognons. Essayez de ne pas manger la chair qui entoure les os, car la moelle des os retient la radiation. Comment attraper des pigeons Comment attraper un lièvre Les plantes des zones infectées » sont comestibles. Celles avec des racines ou des tubercules comestibles comme les carottes et les pommes de terre sont vivement recommandées. Faites un test de comestibilité avec les plantes. Voyez comment tester une plante pour savoir si elle est comestible. L'eau à ciel ouvert, ayant pu avoir englouti des particules retombées, est nocive. L'eau de provenance souterraine, telle qu'une source ou un puits couvert, constitue le meilleur choix. Envisagez la création d'un distillateur solaire enfoui, apprenez comment trouver de l'eau dans le désert. N'utilisez l'eau des ruisseaux et des lacs qu'en dernier recours. Fabriquez un filtre en creusant un trou à environ 30 cm de la berge et en extrayant l'eau qui s'y infiltre. Elle peut être trouble ou boueuse, donc, laissez les sédiments atteindre le fond. Faites ensuite bouillir l'eau afin de la débarrasser des bactéries. Dans un bâtiment, l'eau est généralement potable. S'il n'y a pas d'eau ce qui sera probablement le cas, utilisez l'eau qui se trouve déjà dans les canalisations. Ouvrez le robinet du plus haut étage de la maison pour créer un appel d'air et ouvrez ensuite celui de l'étage le plus bas de la maison pour laisser l'eau s'écouler. Voyez aussi comment récupérer de l'eau potable de votre chauffe eau en cas d'urgence. Sachez comment purifier l'eau. 7Portez un maximum de vêtements chapeaux, gants, lunettes de protection, chemise à manches longues, etc., particulièrement lorsque vous êtes dehors afin de prévenir les brulures bêta. Décontaminez-vous en secouant vos vêtements en permanence et en lavant à l'eau toute parcelle de peau exposée. Les résidus incrustés peuvent finir par causer des brulures. 8 Traitez les brulures radiologiques et thermiques. Brulure légère également connue comme brulure bêta même si elle peut être due à d'autres particules. Immergez les brulures bêta dans de l'eau froide jusqu'à ce que la douleur diminue en général 5 minutes. Si la peau commence à se boursouffler, à carboniser ou à se craqueler, lavez-la à l'eau froide pour en éliminer les bactéries. Recouvrez-la ensuite avec une compresse stérile pour éviter une infection. Ne percez pas les cloques ! Si la peau ne se boursouffle, ne carbonise ou ne se craquèle pas, ne la recouvrez pas même si elle s'étend sur une grosse partie du corps quasiment comme un coup de soleil. Lavez plutôt la zone et enduisez-la de vaseline ou d'une solution de levure chimique et d'eau si disponible. Mais de la terre non contaminée humide peut aussi faire l'affaire. Brulure grave connue comme brulure thermique vu qu'elle est la plupart du temps dû à l'intense chaleur de l'explosion plutôt qu'aux particules ionisantes, même si elle peut aussi être due à ces dernières. Ceci peut être mortel. Tout devient dans ce cas un facteur de risque la déshydratation, un état de choc, une lésion pulmonaire, une infection, etc. Suivez ces étapes pour traiter une brulure grave. Protégez les brulures d'infections supplémentaires. Si un vêtement recouvre la zone brulée, coupez et retirez délicatement l'étoffe de la plaie. N'ESSAYEZ PAS d'enlever du tissu qui s'est coincé ou a fondu sur la brulure. N'ESSAYEZ PAS d'enfiler des habits par-dessus la blessure. NE METTEZ AUCUNE pommade sur la brulure. Encore mieux, appelez le service d'aide médicale urgente. Nettoyez doucement la zone brulée UNIQUEMENT avec de l'eau. N'APPLIQUEZ PAS de crèmes ou de pommades. N'UTILISEZ PAS de pansement stérile ordinaire, qui ne soit spécifiquement prévu pour les brulures. Vu que les pansements non adhésifs pour brulures et toutes autres fournitures médicales seront vraisemblablement rares, une bonne alternative est d'utiliser de l'emballage plastique également connu comme film rétractable, film alimentaire et film fraicheur qui est stérile, n'adhère pas aux brulures et se trouve facilement. Évitez l'état de choc. Un état de choc consiste en une circulation sanguine insuffisante vers les tissus et les organes vitaux. Non traité, cela peut s'avérer fatal. L'état de choc résulte d'une perte de sang trop importante, de graves brulures ou d'une réaction à la vue d'une blessure ou de sang. Les symptômes sont l'agitation, la soif, le teint pâle et un rythme cardiaque élevé. La transpiration est possible, même si la peau est froide et moite. Lorsque ça empire, ils respirent par petites et rapides bouffées d'air, le regard vide. Le traitement consiste à maintenir un rythme cardiaque et une respiration appropriés en massant la poitrine et en positionnant convenablement la personne. Desserrez tout vêtement trop comprimant et rassurez la personne. Soyez ferme, mais aimable et sûr de vous. 9N'hésitez pas à venir en aide aux gens exposés aux rayons ou syndrome d'irradiation. Ce n'est pas contagieux et la récupération dépend de la quantité de radiation à laquelle on a été soumis. Voici une version condensée de la table. 10 Familiarisez-vous avec les unités de radiation. Gy gray = l'unité SI système international utilisée pour mesurer la dose de radiation ionisante absorbée. 1 Gy = 100 rad. Sv Sievert = l'unité SI d'équivalent de dose, 1 Sv = 100 REM. Dans un but de simplification, 1 Gy est généralement équivalent à 1 Sv. Moins de 0,05 Gy pas de symptômes visibles. 0,05-0,5 Gy diminution temporaire du nombre de globules rouges. 0,5-1 Gy production réduite de cellules immunitaires. Exposition aux infections. Nausées, céphalées et vomissements peuvent être courants. On peut généralement survivre sans aucun traitement médical à cette quantité de radiation. 1,5-3 Gy 35 % des personnes exposées meurent dans les 30 jours. LD 35/30 Nausée, vomissements, chute des cheveux et perte de la pilosité sur tout le corps. 3-4 Gy une grave intoxication par rayonnement. Mortalité de 50 % après 30 jours LD 50/30. D'autres symptômes sont similaires à la dose 2–3 Sv, avec des saignements incontrôlables dans la bouche, sous la peau et dans les reins 50 % de probabilité à 4 Sv après la phase latente. 4-6 Gy une intoxication aigüe par rayonnement. Mortalité de 60 % après 30 jours LD 60/30. La mortalité augmente de 60 % à 4,5 Sv à 90 % à 6 Sv à moins qu'il n'y ait des soins médicaux intensifs. Les symptômes se manifestent une demi-heure à deux heures après l'irradiation et perdurent jusqu'à 2 jours. Après ça, il y a une phase latente de 7 à 14 jours, généralement suivie par l'apparition des symptômes d'une irradiation de 3-4 Gy avec une intensité accrue. À ce stade-ci, la stérilité féminine est courante. La convalescence dure plusieurs mois, voire une année entière. Les premières causes de décès d'habitude 2 à 12 semaines après l'irradiation sont les hémorragies internes. 6-10 Gy une intoxication aigüe par rayonnement. Mortalité de près de 100 % après 14 jours LD 100/14. La survie dépend de soins médicaux intensifs. La moelle osseuse est complètement détruite ou presque, de sorte qu'une transplantation est nécessaire. Les tissus gastriques et intestinaux présentent de graves lésions. Les symptômes apparaissent 15 à 30 minutes après l'irradiation et durent jusqu'à 2 jours. Ensuite il y a une phase latente de 5 à 10 jours, suite à laquelle la personne meurt d'infection ou d'hémorragie interne. La guérison prendrait plusieurs années et serait probablement incomplète. Devair Alves Ferreira a encaissé une dose d'environ 7,0 Sv pendant l'accident de Goiânia et en a réchappé, en partie grâce à son exposition fragmentée. 12-20 REM à ce stade, la mortalité est de 100 %. Les symptômes apparaissent immédiatement. Le système gastro-intestinal est complètement détruit. Des saignements incontrôlables apparaissent dans la bouche, sous la peau et dans les reins. L'épuisement et la maladie généralisée exigent un lourd tribut. Les symptômes sont les mêmes que précédemment avec une plus forte intensité. La guérison n'est pas possible. Plus de 20 REM. Les mêmes symptômes s'installent instantanément avec une plus forte intensité et cessent ensuite pendant plusieurs jours lors de la phase zombie ». Les cellules gastro-intestinales sont soudainement détruites par déshydratation et hémorragie excessive. La mort commence par des délires et un état de folie. C'est lorsque le cerveau ne parvient plus à commander les fonctions biologiques telles que la respiration ou la circulation sanguine que l'on meurt. Aucun traitement médical ne peut inverser ce processus. L'aide médicale ne sert qu'à apaiser. Malheureusement, vous devez accepter qu'une personne puisse mourir rapidement. Bien que cela soit cruel, ne gaspillez pas de rations ou de fournitures pour ceux mourant à cause des radiations. Gardez les rations pour les gens en forme et en bonne santé dans le cas où il y aurait pénurie de nourriture. Le syndrome aigu d'irradiation domine chez les très jeunes, les personnes âgées et les malades. 11 Protégez vos équipements électriques essentiels contre les impulsions électromagnétiques. Une arme nucléaire explosant à très haute altitude produira une impulsion électromagnétique de très grande puissance, capable de détruire des appareils électroniques et électriques. Au minimum, défaites la prise de vos appareils et déconnectez les antennes. Placer les radios et lampes de poche dans une boite en métal HERMÉTIQUE une cage de Faraday » peut les protéger contre les impulsions électromagnétiques, à condition que les objets à protéger ne soient pas en contact avec le boitier. Le bouclier métallique doit complètement entourer l'objet protégé et de préférence être en contact avec le sol. Les objets à protéger doivent être isolés des parois conductrices, étant donné que le champ d'impulsions électromagnétiques déferlant peut toujours induire une tension dans les cartes de circuits imprimés. Une couverture de survie métallisée coutant approximativement 2 € solidement enroulée autour d'un objet lui-même emballé dans du papier journal ou du coton peut faire office de cage de Faraday, utile pour ceux qui sont éloignés du lieu de l'explosion. Une autre méthode consiste à emballer une caisse en carton dans du film de cuivre ou du papier aluminium. Placez l'objet à l'intérieur et branchez-le à la terre. 12 Préparez-vous à d'autres attaques. Une attaque nucléaire ne sera le plus probablement pas un évènement isolé. Préparez-vous à une ou plusieurs autres frappes de la part de nations ennemies ou à une invasion de la partie offensive. Gardez votre abri intact, à moins que les matériaux utilisés soient absolument nécessaires pour votre survie. Recueillez toute eau potable et nourriture excédentaires qui soit disponible. Toutefois, si la nation offensive repasse à l'attaque, ce sera probablement dans un autre coin du pays. Vivez dans une cave si tout le reste s'est soldé par un échec. Publicité Conseils Assurez-vous de bien tout laver et plus particulièrement la nourriture, même si elle se trouve dans votre abri. Prenez garde aux militaires ! Ils vont probablement arriver, ainsi que des gens en combinaison antiradiation, etc. Ils ne sont pas hostiles, mais soyez surs de connaitre la différence entre vos chars, avions et autres véhicules et ceux appartenant à l'ennemi ! Assurez-vous de ne laisser personne savoir ce que vous avez avec vous et en quelles quantités. Assurez-vous de vous tenir informé des dernières directives et annonces gouvernementales. Ne sortez pas sans combinaison de protection et prenez garde à d'éventuelles autres bombes atomiques ou chars de combat. Construisez à l'avance un abri antiatomique chez vous. Des abris antiatomiques à domicile peuvent être créés à partir d'un sous-sol ou d'une cave. Cependant, beaucoup de nouvelles constructions ne possèdent plus de caves. Dans ce cas, envisagez la construction d'un abri communautaire ou d'un abri privé dans votre jardin. Publicité Avertissements Prenez le temps d'apprendre tout ce que vous pourrez à propos de ce cas d'urgence. Chaque minute passée à étudier quoi faire et comment » vous épargnera un temps précieux quand en surviendra le besoin. Dans un cas pareil, dépendre de l'espoir et de la chance est imprudent. Même lorsque vous pouvez prudemment sortir de votre abri, les autorités locales et le gouvernement national fédéral seront en état de crise. De mauvaises choses peuvent survenir. Restez caché jusqu'à ce que tout soit sûr. En général, si vous voyez des chars sauf s'il s'agit de chars ennemis, c'est qu'un certain ordre a été rétabli. Ne consommez et n'entrez pas en contact avec des plantes, de l'eau de source ou un objet métallique trouvés dans une zone inconnue. Sachez si une attaque de représailles ou une seconde déflagration a lieu dans votre zone. Dans ce cas, vous devez attendre 200 heures supplémentaires 8 à 9 jours à partir de la dernière explosion. Ne vous exposez pas. On ne sait pas trop combien de rayons X röntgens une personne peut encaisser sans encourir la maladie des rayons. Normalement, il faut 100-150 röntgens pour atteindre un état de maladie légère non mortelle. Même si vous ne mourrez pas des suites de la radiation, vous pourrez toujours développer un cancer plus tard. Ne perdez jamais votre calme, surtout si vous avez des responsabilités. C'est important pour garder un bon moral entre autres, ce qui est essentiel dans de telles terribles situations. Publicité À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 108 828 fois. Cet article vous a-t-il été utile ? Détailsdu processus. Alpha Service Visa est une agence spécialisée dans le domaine d'obtention de visas à distance et de légalisations de documents. Vous avez le choix d'un délai d'obtention normal ou express. Nous sommes en partenariat avec Assur Travel, nous assurons vos déplacements. Livraison rapide de vos passeports avec visas à Culture gNucléaireVladimir Poutine a agité ces derniers jours la menace de la dissuasion nucléaire. Se pose la question de savoir à quelle distance de l'impact faudrait-il se trouver pour survivre à une telle attaque. Revoilà le spectre de la guerre nucléaire. Brandit par Vladimir Poutine ces derniers jours en réponses aux sanctions financières prises par les pays occidentaux à l'encontre de son économie, la guerre nucléaire se réinvite dans le débat, un demi-siècle après la crise des missiles à Cuba. Si la puissance de dissuasion nucléaire de tous les grands pays devraient bien évidemment nous empêcher d'en arriver à l'hypothèse la plus extrême, il est intéressant de voir jusqu'à quelle distance une attaque nucléaire serait dévastatrice. Que produit une bombe nucléaire une fois lancéeIl n'existe pas de méthode précise pour estimer l'impact d'une seule bombe nucléaire, car cela dépend de nombreux facteurs. Peuvent agir la météo le jour où elle est larguée, l'heure à laquelle elle explose, la disposition géographique de l'endroit où elle frappe ou le fait qu'elle explose au sol ou dans les airs. Mais, d'une manière générale, il existe des étapes prévisibles de l'explosion d'une bombe nucléaire qui peuvent affecter vos chances de 35 % de l'énergie d'une explosion nucléaire est libérée sous forme de rayonnement thermique. Comme le rayonnement thermique se déplace à peu près à la vitesse de la lumière, la première chose qui vous frappe est un éclair de lumière et de chaleur aveuglante. À lire également Pourquoi la France n'enverra pas ses troupes en UkraineJusqu'où se font ressentir les effetsPour une bombe de 1 mégatonne, soit 80 fois plus que la bombe qui a explosé au-dessus d'Hiroshima, les personnes situées à 21 km de distance seraient frappées de cécité soudaine par temps clair, et les personnes situées à 85 km de distance seraient temporairement aveuglées par nuit claire. La chaleur est très vite un problème pour les personnes les plus proches de l'explosion. De légères brûlures au premier degré peuvent se produire jusqu'à 24 km de distance, et les brûlures au troisième degré - qui détruisent et forment des cloques sur les tissus de la peau - peuvent toucher n'importe qui jusqu'à 8 km de distance. Pour rappel, la bombe larguée sur Hiroshima a fait grimper la température jusqu'à 300 000 degrés. Dans un rayon de 6 km autour d'une bombe d'une mégatonne, les ondes de choc produiraient une force de 180 tonnes sur les murs de tous les immeubles de deux étages et des vents de 255 km/h. Dans un rayon de 1 km, la pression maximale est quatre fois supérieure et la vitesse du vent et peut atteindre 750 km/h. Techniquement, les humains peuvent résister à une telle pression, mais la plupart d'entre eux seraient tués par la chute des lire aussi Guerre en Ukraine plusieurs sportifs ukrainiens prennent les armes pour combattre Vladimir Poutine combiende kilomètres entre paris et bordeaux. Menu. Home; S'abonner. De nombreux critères rentrent en compte dans le calcul du devis d’un déménageur professionnel : distance, volume à déménager, saison Les Artisans Déménageurs décryptent pour vous leS’organiser pour partir en camping 9 étapes clés pour des vacances réussies Mini sommaire Poser ses vacances pour partir en camping Choisir son mode de camping Créer son parcours de camping Réserver une place dans un camping Faire un budget prévisionnel de ses vacances Acheter le matériel de camping Consulter la météo Faire ses valises pour aller camper Partir en camping Si vous réfléchissez à passer vos prochaines vacances à camper seul ou avec vos enfants, vous voulez sans doute tout savoir sur le camping. La clé d’un séjour réussi réside souvent dans sa préparation. Alors, comment s’organiser pour partir en camping ? Plusieurs étapes vous attendent entre le jour où vous posez vos congés et le jour du départ. Vous allez devoir choisir votre camping et votre type d’hébergement, prévoir votre budget et acheter le matériel nécessaire. Alors, avant de faire votre sac, découvrez comment bien préparer votre voyage en 9 étapes. 1 — Poser ses vacances pour partir en camping Pour une personne dans la vie active, la première étape pour préparer ses vacances est de poser ses congés. Pour un salarié, il faut prévenir son employeur à l’avance afin qu’il puisse adapter l’organisation de l’entreprise. Un entrepreneur est plus libre dans son agenda, mais il doit tout de même prévenir ses clients et collaborateurs de son absence. Bloquer des dates à l’avance Poser ses vacances plusieurs mois à l’avance a certains avantages. Quand on part à plusieurs, il faut que tout le monde se mette d’accord sur les dates des vacances. Selon les situations professionnelles, cela peut prendre plus ou moins longtemps. Pour une famille avec des enfants, il faut également prendre en compte le calendrier scolaire. Déterminer les dates de son séjour tôt dans l’année permet également de contacter plus rapidement des campings. On est alors sûr d’avoir une place pour camper dans la zone que l’on a choisie. Les campings peuvent facilement être complets à l’approche du départ, surtout si le voyage a lieu en haute saison. Choisir la période de l’année Il n’est pas obligatoire d’attendre l’été pour prendre des vacances si on a des disponibilités à un autre moment de l’année. Une famille avec des enfants peut tout à fait profiter de quelques jours pendant d’autres vacances scolaires. Et si vous n’avez pas d’enfants, vous êtes libres de vous organiser comme vous le souhaitez. La meilleure période pour partir en camping dépend de vos envies et de vos besoins. L’avantage de camper en basse saison est que les prix peuvent diminuer jusqu’à 50 % ! Renseignez-vous tout de même certains campings ne sont pas ouverts toute l’année. Vous pouvez également décider d’emmener votre famille camper en Australie en hiver. Les voyages à l’étranger donnent la possibilité de s’affranchir du cycle des saisons. Mais dans ce cas, on ne bénéficie pas forcément d’une baisse des prix. 2 — Choisir son mode de camping Avant de réfléchir à comment s’organiser pour partir en camping, il est important de penser au type de séjour que l’on recherche. Si vous partez en famille ou avec des amis, n’hésitez pas à en parler ensemble et à rédiger une liste de vos critères communs. Quelle expérience de camping ? Il existe une multitude de façons de faire du camping faire du camping classique ; faire du glamping camping de luxe ; camper pendant un parcours de randonnée ; faire un road trip en camping-car ; faire du camping sauvage. Il est donc important d’explorer toutes les options disponibles, et de suivre vos envies. Cette décision aura un impact certain sur le budget à prévoir prix de location, activités. Si vous souhaitez découvrir un pays étranger USA, Croatie…, n’oubliez pas de vous munir d’un guide de voyage. Cela vous permettra de mieux connaître les options d’hébergement. Quel type de logement ? Camper ne se résume plus à planter la tente pour les enfants et à dormir dans le camping-car pour les parents. Les campings proposent aujourd’hui la location d’hébergements très variés, comme une tente ; un mobil-home ; ou un chalet. Certains proposent même de passer la nuit dans un logement atypique, comme une yourte ou un tipi. Le prix du séjour va dépendre du type d’hébergement et de son niveau de confort. Si vous partez en groupe, pensez à prendre en compte le budget de tout le monde. 3 — Créer son parcours de camping Si vous optez pour une expérience de camping nomade, il vous faudra créer votre parcours. Pour cela, vous pouvez utiliser une application, un GPS ou vous munir d’une carte et d’un stylo. Camper en randonnée Pour aller camper lors d’une randonnée, il est important de se renseigner à l’avance, surtout dans un pays étranger. Un guide pratique de randonnée, ou encore la rubrique Conseils aux voyageurs » du site France Diplomatie sont de bonnes sources d’informations. Listez les étapes possibles en fonction des points d’eau et des sites de camping autorisés. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à demander conseil sur un forum de camping. Les campeurs chevronnés seront ravis de partager avec vous leurs astuces. Camper en road trip Si vous partez en camping-car ou en voiture, il vous faudra aussi construire votre parcours en prenant en compte votre sécurité et celle de votre véhicule ; l’emplacement des stations-service sur la route ; les règles de sécurité à respecter selon le pays ; les points d’intérêt où vous voulez vous arrêter ; les sites autorisés pour se garer et planter la tente. Que vous partiez à l’aventure en Australie, en Espagne ou en France, il est important de bien planifier votre voyage. Cela vous enlèvera un poids et vous pourrez profiter pleinement de votre road trip une fois lancé ! 4 — Réserver une place dans un camping Pour ceux qui préfèrent les campings classiques, il va falloir réserver un emplacement pour planter la tente ou garer la caravane. Choisir une destination de camping n’est pas une mince affaire. Il faut prendre en compte plusieurs facteurs la zone géographique souhaitée ou encore les activités proposées. Choisir l’environnement qui vous correspond Les campeurs recherchent avant tout le contact avec la nature. Mais tout le monde n’est pas obligé d’aller à la plage. Vous pouvez bien sûr profiter de la mer Méditerranée ou de l’Océan Atlantique pendant votre séjour. Mais s’installer près d’un lac, d’un site touristique particulier ou dans la nature profonde peut être tout aussi plaisant. Comparer les offres Pour trouver la destination de vos rêves, pas de secret il faut comparer les offres. Renseignez-vous sur les spécificités et les prestations proposées par chaque camping. Si vous êtes une famille avec des enfants, faites-les participer aux recherches, c’est aussi leur voyage. Enfin, n’hésitez pas à contacter les établissements pour obtenir un renseignement pratique ou une précision. Réserver à l’avance ou à la dernière minute ? Il est toujours conseillé de faire sa réservation à l’avance. Cela permet notamment de choisir son emplacement pour planter la tente. En vous y prenant trop tard, vous risquez d’être relégué aux emplacements les plus excentrés, ou de ne pas obtenir de place du tout. Si vous optez pour la location d’un hébergement sur place mobil-home, chalet pour votre famille, c’est d’autant plus vrai. Cependant, il est toujours possible de trouver des offres de dernière minute. Le choix est plus limité, mais on peut toujours dénicher de bonnes occasions. 5 — Faire un budget prévisionnel de ses vacances Une fois que vous connaissez votre destination et le prix à payer par nuit, il est temps d’établir un budget plus précis. Pour cela, prenez en compte la consommation de votre véhicule ou le prix du billet d’avion si vous partez dans un autre pays. N’oubliez pas les coûts liés à l’achat et à la location d’affaires. Choisir ses activités de camping Si vous ne savez pas encore à quoi vous allez occuper vos journées, c’est le moment d’y réfléchir. Cela va vous permettre d’affiner votre budget et de savoir si vous devez emporter un équipement spécifique. Par exemple votre enfant veut faire de l’équitation. Ce service a un coût. De plus, vous devez vous renseigner sur l’équipement fourni. Prenez en compte tous ces paramètres et vous pourrez partir l’esprit tranquille. Commencer à économiser de l’argent Une fois que vous avez anticipé toutes vos dépenses, voyez si vous avez un budget suffisant ou pas. Dans le cas contraire, il peut être utile de commencer à économiser assez tôt, ou bien de revoir les coûts à la baisse. Pour ne pas vous retrouver en difficulté, vous pouvez utiliser des astuces. Par exemple, prévoir un budget 15 % plus élevé vous protège contre les imprévus. 6 — Acheter le matériel de camping Si vous êtes nouveau dans l’univers des campings, il vous manque sans doute l’essentiel du matériel nécessaire. Faites une liste des affaires dont vous avez besoin, et achetez-les suffisamment tôt. En cas de besoin, demandez des conseils à des amis plus expérimentés. Le matériel obligatoire pour camper Le matériel que vous allez emporter va dépendre De votre type d’hébergement tente, bungalow… ; De vos activités et de celles de vos enfants ex. randonnée ; De votre budget et de la taille de votre véhicule. Parmi le matériel classique du randonneur, on peut retrouver une tente avec sardines et maillet ; un sac de couchage ; un tapis de sol ; un auvent pour le camping-car ; un réchaud à gaz ; plusieurs sacs à dos. Si vous prévoyez de partir en randonnée ou de faire de la plongée sous-marine, vous devrez emporter des affaires supplémentaires. Commencez à réfléchir à la place que votre matériel va occuper dans votre voiture. Vous gagnerez du temps pour la suite. Si vous voulez en savoir plus, découvrez tout ce qu’il faut prendre pour le camping. Tester le matériel de camping Que vous soyez un campeur expérimenté ou un néophyte complet, il est indispensable de tester votre matériel au moins une semaine à l’avance. En cas de dysfonctionnement, il sera toujours possible d’en racheter ou de faire réparer l’objet en question. Cela vaut pour le matériel vieux de plusieurs années, mais aussi pour vos achats les plus récents. Vérifier toutes ses affaires peut sembler être une perte de temps. Mais cela peut vous éviter d’être réveillé en pleine nuit parce que le matelas pneumatique de votre enfant est crevé. Prenez le temps de monter chaque tente dans votre jardin, de gonfler chaque matelas, etc. Si vous comptez rouler sur de longues distances, pensez à faire vérifier votre véhicule par un garagiste. Tout le monde apprécie Dame Nature, mais personne n’aime tomber en panne au milieu de nulle part… 7 — Consulter la météo Toujours dans votre dernière semaine de préparation, pensez à consulter la météo pour votre période de vacances. Connaître les prévisions météorologiques va vous permettre de savoir avec quoi remplir vos sacs ex. vêtements de pluie. Vous pourrez aussi vous réorganiser si vos activités ou celles de vos enfants tombent à l’eau. Que vous fassiez un road trip sur des centaines de kilomètres ou que vous conduisiez jusqu’à une plage à proximité, connaître la météo permet de mieux organiser votre trajet. Cela vous permettra d’appréhender l’état de la route et les retards éventuels dus à la pluie ou au brouillard. Pour ceux qui se déplacent en avion, il peut être utile de vérifier que votre vol n’a pas été annulé. Si vous visitez un autre pays, renseignez-vous sur les conditions météo spécifiques et sur les mesures de sécurité à connaître séisme, incendie. Assurez-vous également que les prestations que vous avez réservées walking tour, guide touristique… sont toujours confirmées. Enfin, n’oubliez pas de vérifier la météo des plages si vous partez à la mer ou à l’océan. Le facteur météo est primordial quand on part en vacances. Il peut avoir un impact important sur le budget total du voyage achat ou location de matériel de dernière minute. 8 — Faire ses valises pour aller camper Vous entrez dans la dernière ligne droite avant le départ. Il est temps pour toute la famille de faire ses sacs. Voici quelques conseils et astuces pour mieux vous organiser. Rédiger une liste des affaires de camping Tout d’abord, il est toujours important d’écrire une liste de tout ce dont vous aurez besoin lors d’un voyage. Faites participer les enfants et tous les participants au séjour, vous aurez moins de chance d’oublier quelque chose. Voici quelques essentiels du sac de camping des vêtements adaptés au séjour ; plusieurs paires de chaussures ; un guide pratique ; une carte de la région visitée ; une trousse de toilette ; une trousse de secours. N’oubliez pas de bien répartir le poids dans les sacs, surtout pour ceux des enfants. Rangez les objets dont vous vous servez le plus dans les poches extérieures. Enfin, n’emportez pas trop d’objets personnels, pensez à la place disponible dans votre véhicule. Penser à s’organiser pour la nourriture Que vous prévoyiez de manger au restaurant la plupart du temps ou d’être autosuffisant, emportez un peu de nourriture avec vous. Privilégiez les boîtes de conserve et les aliments non périssables. Cela vous évitera de jeter trop de produits en cas de problème avec le réfrigérateur de votre caravane. À vous de vous organiser selon les options de supermarché et de restauration disponibles. Prévoyez tout de même de la nourriture et de l’eau pour le voyage aller et des sacs-poubelle pour ne pas jeter vos déchets dans la nature. Pensez à embarquer avec vous le matériel nécessaire pour cuisiner réchaud, vaisselle, poêles, glacière… Si vous manquez d’idées de menu, découvrez ce que vous pouvez manger en camping. Vous êtes en congé, vos sacs sont faits, vous allez enfin pouvoir profiter de vacances bien méritées. Voici les tout derniers conseils pour que le voyage se passe bien jusqu’à l’arrivée au camping. La veille du départ en camping La veille de votre voyage, c’est l’heure des dernières vérifications. Revoyez une dernière fois votre check-list et repassez chaque sac en revue pour être sûr de ne rien oublier. Vous pouvez ensuite charger votre véhicule en répartissant bien le poids de vos affaires pour une meilleure tenue de route. Vous pouvez aussi vérifier votre itinéraire sur la carte de votre GPS, faire le plein et vous renseigner sur le trafic du lendemain. Le jour du départ en camping Ça y est, c’est le jour J ! Si vous avez suivi tous les conseils précédents, vous êtes fins prêts à prendre la route. Partez à l’avance, surtout pour les longs trajets. Cela vous permettra de ne pas stresser en cas de bouchons ou d’imprévu sur la route. De plus, il vaut mieux éviter d’arriver trop tard. En effet, la réception dans les campings n’est pas toujours ouverte 24 h/24. Et personne ne veut avoir à monter sa tente dans le noir après une journée à rouler. Quelques questions/réponses au sujet de cette page Faut-il réserver ses vacances en camping ? Deux solutions sont possibles lorsque l’on souhaite passer ses vacances en camping réserver un emplacement pour installer son propre hébergement camping-car, caravane, toile de toile ou louer un des logements proposés par le camping mobil-home, datcha, chalet, cabane, etc.. Le camping a l’avantage d’avoir une capacité d’accueil plus importante que les autres modes d’hébergement touristique, comme les résidences. En effet, avec plus de 10 000 campings en France, l’offre est grande. Ainsi, il n’est pas toujours nécessaire de réserver ses vacances en camping à l’avance, d’ailleurs, certains campings ne le proposent même pas. Toutefois, il peut être judicieux de réserver son camping en amont pour, d’une part, pouvoir profiter de remises, mais également, pour avoir la certitude d’avoir un emplacement ou un logement le jour venu. Ceci est d’autant plus vrai selon la période à laquelle vous souhaitez partir les campings sont pris d’assaut l’été, la région certaines sont plus prisées que d’autres, et la popularité du camping les plus réputés peuvent afficher complet plusieurs mois avant le début de la saison touristique. Pour les randonneurs qui ne peuvent pas vraiment établir un planning précis de leur périple, sachez que la majorité des campings ont des places réservées pour les campeurs d’une nuit et sans moyen de locomotion. À quelle période vaut-il mieux réserver son camping ? Le choix de la période des vacances est un casse-tête pour de nombreuses personnes raisons météorologiques et de luminosité, affluence de la période estivale avec des campings surchargés et les risques de bouchons, prix plus élevés en haute saison, etc. Et pourtant, vous devez vous décider et poser vos congés payés le plus tôt possible. Le camping a l’avantage et l’inconvénient d’être un mode d’hébergement en pleine nature, inconvénient, car les vacances peuvent être conditionnées aux caprices de la météo, et malheureusement, celle-ci est variable et rien ne peut garantir un temps clément, y compris en juillet ou août. Choisir ses vacances en fonction de la météo est en quelque sorte un pari. Toutefois, réserver en période estivale permet de profiter d’une période d’ensoleillement plus longue. Enfin, la bonne période pour réserver son camping dépend également de votre sensibilité au climat et de vos projets. Si, par exemple, vous souhaitez profiter de la plage en famille baignade, château de sable, etc., les mois de juillet et août sont les plus adaptés. En revanche, si vous voulez pratiquer des sports nautiques, comme le kitesurf, la planche à voile, etc., l’arrière-saison semble être une meilleure idée au vu des conditions climatiques souvent plus venteuses et de la disponibilité des plages. Comment réserver son camping ? Vous avez trouvé le camping idéal pour vos prochaines vacances et souhaitez réserver un emplacement ou un logement. La majorité des campings permettent désormais de réserver directement en ligne sur internet ou via des sites de regroupement de campings. Pour faire votre réservation, vous devez sélectionner ou saisir votre date d’arrivée et de départ, sous réserve de la disponibilité du camping. Un ensemble d’informations vous sera demandé identité, coordonnées, nombre de personnes, présence d’enfant ou d’animal de compagnie, etc.. Vous pourrez aussi réserver certaines animations ou services restauration, Wi-Fi, garderie, etc.. À l’issue de cette étape, un contrat de location ou de réservation sera édité. Il faudra soit le signer numériquement ou l’imprimer pour le signer et le retourner au camping par internet ou courrier postal. Nous vous conseillons de bien lire les conditions du contrat avant de le signer, notamment sur les clauses relatives à l’annulation du séjour à votre initiative ou celle du camping. Bien souvent, des arrhes ou un acompte vous seront demandés, le reste du paiement s’effectuera le jour de votre départ du camping. Enfin, certains campings peuvent vous demander d’envoyer ou de présenter lors de votre arrivée certains justificatifs, comme une pièce d’identité, le carnet de vaccination de votre animal de compagnie, le règlement intérieur signé, etc. À quoi faut-il penser pour réserver son camping ? La préparation des vacances est un moment réjouissant pour de nombreuses personnes, c’est en quelque sorte un moment d’évasion. Cependant, cette étape nécessite de l’organisation et pose son lot de questions, notamment celles relatives au choix de son hébergement. Voici les éléments à ne pas négliger lorsque l’on part en camping. Avant même de songer à réserver son camping, il convient de choisir la destination de ses vacances. Même si vous avez une petite idée de la région où vous souhaitez aller, il va falloir définir une zone géographique plus précise. Ce choix dépend avant tout de vos envies en matière d’activité location d’équipement de sports nautiques, visites culturelles, animations, concerts en festivals, etc. et de vos besoins logistiques et matériels proximité d’une gare si vous venez en train, possibilité de louer une voiture, accès aux commerces, etc.. Une fois votre destination précisée, vous allez pouvoir choisir votre camping. Pour cette étape, les critères précédents sont valables, auxquels s’ajoutent les caractéristiques propres au camping camping familial ou grande structure aux nombreuses activités, services disponibles laverie, piscine, garderie, animations, etc.. Nous vous conseillons de réserver votre camping à l’avance, surtout dans les zones touristiques attractives en haute saison. Enfin, commencez à faire une liste des choses indispensables à ne pas oublier duvet, couchage, justificatifs pour le camping, etc.. Quel matériel faut-il pour partir en camping ? La préparation des valises est toujours le grand dilemme lorsque l’on part en vacances. On veut partir léger, mais on a peur de ne pas prévoir assez. Ceci est encore plus vrai lorsque l’on part en camping, car il faut prévoir l’équipement indispensable à notre confort, mais sans trop s’encombrer puisque la place de rangement sera limitée. Parmi les indispensables à emmener, quelque soit l’hébergement choisi toile de tente, mobil-home, bungalow, etc., prévoyez les couchages duvet, oreiller, couverture, matelas pour les campeurs, de la nourriture pour le trajet et les premiers moments au camping, surtout si vous arrivez en soirée, quelques vêtements chauds et de pluie, les affaires de plage ou de piscine, les affaires de toilette et de la crème solaire, le chargeur de téléphone, etc. Ensuite, vérifiez les accessoires mis à disposition par le camping, notamment pour la location d’un logement, quelques accessoires de cuisine peuvent être nécessaires vaisselles, ustensiles, boîtes de conservation, cafetière, bouilloire, etc., un réchaud pour les campeurs s’il n’y a pas d’espace de cuisine collectif. Si le camping ne propose pas de laverie, et qu’il n’y en a pas à proximité, il faudra prévoir davantage de vêtements de rechange ou faire la lessive à la main. Enfin, il faut également penser aux nécessaires pour vos activités et loisirs vélos, jeux de société et jouets pour les enfants, équipements pour les sports nautiques, livres ou magazines, radio portable, etc.. Quelle nourriture prévoir pour partir en camping ? Outre les affaires indispensables à ne pas oublier lorsque l’on part en vacances en camping, se pose invariablement la question de la nourriture. En effet, pour ne pas devoir faire les courses à peine arrivé, il vaut mieux emmener quelques denrées alimentaires. Il faut, tout d’abord, penser au repas pour le voyage et pour cela, plusieurs critères sont à prendre en compte présence d’enfants, durée du trajet, mode de transport voiture, train, etc., place disponible, votre intention ou non de faire une vraie pause repas ou manger sur le pouce », etc. Plusieurs solutions existent, comme le sandwich déjà préparé, la pause repas sur une aire de stationnement à base, le repas au restaurant ou dans un routier ». Concernant la nourriture pour votre séjour, son choix et la quantité dépendent en grande partie de l’espace de rangement et de conservation au froid, des équipements de cuisson disponibles et de la facilité à se réapprovisionner. Dans tous les cas, il faut prévoir une alimentation simple, ne nécessitant ni trop de temps ni trop de besoins de préparation, comme les pâtes ou le riz, des légumes et des fruits en conserve plus faciles à ranger et à conserver, du thon et pâté en boîte, du pain de mie longue conservation, quelques condiments, des bouteilles d’eau, etc. Quelles activités prévoir quand on part en camping ? Les activités à faire sur place sont une des choses auxquelles il faut penser lorsque l’on part en vacances, et cela avant même d’arrêter le choix du camping, car, il peut s’agir d’un critère déterminant pour celui-ci. D’une part, il y a les activités proposées par le camping en lui-même et de l’autre, les activités que vous souhaitez pratiquer en dehors du camping. Tous les campings ne proposent pas d’activité ou d’animation, ce type de camping est à privilégier par les personnes qui souhaitent se ressourcer dans le calme. À contrario, d’autres campings peuvent proposer des soirées à thème, des bals, des repas communs, comme une soirée moules-frites. Des services tels qu’une garderie, des activités loisirs créatifs, sport, équitation, etc. pour les enfants par des animateurs diplômés ou des professionnels intervenant sur le camping peuvent être un atout pour les familles. Enfin, renseignez-vous internet, office du tourisme sur les activités externes au camping randonnées, sports nautiques, cinéma pour le jour pluvieux, théâtre, musées, châteaux, restaurants, soirées, etc. afin de choisir un camping situé à proximité des lieux sélectionnés. Nous vous conseillons de noter les jours et horaires d’ouverture ainsi que les adresses afin d’avoir toutes les informations à portée de main. Le camping nomade, comment ça se passe ? Le camping nomade est une nouvelle façon de voyager, notamment avec le développement des randonnées à pied. Il consiste à passer une nuit ou deux maximum sur place avant de repartir vers une autre destination. À pied avec une toile de toile comme unique bagage, en camping-car ou en van aménagé, le camping nomade ne doit pas être confondu avec le camping sauvage. En effet, le camping sauvage autorisé en France a pour objectif de passer la nuit en pleine nature, hors des infrastructures, comme les campings. Ainsi, les campeurs sont isolés et ne disposent d’aucun équipement ni service. Précisons que la loi interdit la pratique du camping sauvage dans certains espaces protégés. Pour faire un voyage ou un road-trip en camping nomade, deux solutions existent. La première est de planifier à l’avance votre parcours afin de réserver votre emplacement dans un camping. L’avantage majeur est d’être assuré qu’un camping puisse vous accueillir, même en période d’affluence, l’inconvénient est que vous ne pouvez pas changer d’itinéraire durant votre voyage. La seconde solution est de partir sur les routes au fil de vos envies, sans programme établi. Le principal risque, notamment si vous voyagez en camping-car ou van, est de vous voir refuser l’accueil en camping par manque de place. Nous vous conseillons de partir dans une région proposant une large offre de camping. Peut-on prévoir son camping le jour même ? Les vacances sont, pour beaucoup, un moment où l’on veut se sentir libre de faire ce que l’on veut, quand on le souhaite. De plus en plus de personnes décident de ne plus prévoir de programme établi pour leur séjour, et de s’organiser au fur et à mesure des envies. Cependant, cela peut poser problème en matière d’hébergement. La majorité des campings permettent de réserver son séjour en avance, mais également de réserver une fois sur place, le jour même attention, certains campings peuvent refuser. Cependant, cela peut être risqué, car le camping peut afficher complet à votre arrivée. C’est pourquoi nous vous conseillons de réserver à l’avance si vous partez dans une région à forte attractivité littoral méditerranéen ou atlantique et/ou si vos vacances sont prévues en période estivale, car les campings peuvent être complets même dans les communes moins prisées. La réservation nous semble également indispensable si vous souhaitez louer un logement en camping chalet, mobil-home, bungalow, etc.. Que nos amis randonneurs se rassurent, la majorité des campings ont pour politique de ne pas refuser les personnes voyageant à pied et qui ne peuvent donc pas se rendre dans un autre camping. Comment anticiper le coût de ses vacances en camping ? Les vacances sont un moment attendu toute l’année et pendant lequel nous n’avons pas envie de nous priver. Toutefois, la question du budget finit tôt ou tard par se poser. Même si le camping est le mode d’hébergement touristique le plus économique, des frais sont tout de même à prévoir. Parmi eux, il y a évidemment les tarifs du camping. Ils sont généralement appliqués à la nuitée, mais si vous restez au moins une semaine, certains campings peuvent proposer des prix dégressifs. Les tarifs proposés tiennent compte du type de logement choisi toile de tente, mobil-home, chalet, camping-car, etc. et du niveau de qualité et de services du camping. Le système de classement par nombre d’étoiles vous aidera dans votre recherche, plus le camping a d’étoiles de 1 à 5, plus il y propose de services, et donc plus ses tarifs sont élevés. Le mode de transport est également un des postes de dépense important dans le budget vacances. Si vous prévoyez de prendre le train ou l’avion, nous vous recommandons de réserver au plus tôt pour profiter de promotions. Enfin, pour prévoir au mieux votre budget, intégrez les frais liés aux sorties billet d’entrée des lieux à visiter, restaurant, location d’équipement pour les activités sportives, etc.. Quels sont les services proposés par les campings ? S’il y a bien une chose à vérifier lorsque l’on recherche le camping pour ses prochaines vacances, ce sont les équipements et services que celui-ci propose. D’une part parce que cela vous garantit d’avoir accès à tout ce dont vous avez besoin, mais également parce que cela vous guidera pour faire vos valises. De plus, les services proposés peuvent être un critère de choix pour une présélection de votre lieu de résidence. Lorsque vous réservez un emplacement nu pour toile de tente, camping-car, caravane, l’électricité, l’accès à l’eau potable et aux sanitaires sont compris, il s’agit de l’offre minimum d’un camping. Dans le cas d’une réservation d’un logement, type mobil-home, vous avez accès à de nombreux équipements cuisine et salle de bain privatives, une à plusieurs chambres, terrasse extérieure privée, télévision, etc. Il est de plus en plus fréquent en camping d’avoir accès à un espace laverie et restauration, voire une supérette. Les campings moyen et haut de gamme peuvent également proposer des services payants complémentaires, comme une garderie pour les enfants, une piscine couverte ou non, la location de barbecue, un restaurant ou un coin snack, une aire de jeux pour enfants, etc. Comment comparer les offres de séjour en camping ? Vous avez décidé de la destination de vos prochaines vacances et vous avez déjà regardé les offres en matière de camping. Vous vous sentez perdu face aux nombreuses offres et vous ne savez pas comment comparer les campings entre eux. Plusieurs éléments sont à considérer. Tout d’abord, il convient de comparer ce qui est comparable. Aussi, il faut déterminer en amont le niveau de confort et de services que vous souhaitez. Cela vous permettra d’affiner votre recherche en ne gardant que les campings qui correspondent camping 3 étoiles par exemple. Le classement par nombre d’étoiles du camping, qui reflète le niveau de services proposés, peut vous aider. Une fois votre présélection effectuée, nous vous conseillons de consulter les avis laissés par les clients, afin de vous assurer de la réelle qualité du camping. Enfin, nous vous recommandons de comparer les campings au regard de vos attentes service spécifique comme la possibilité de mettre vos enfants en garderie, charme et vue du camping, proximité avec la mer, camping isolé ou de bourg, etc. Pour finir, le prix du camping peut également guider votre choix, mais les tarifs sont sensiblement identiques pour les campings de même gamme. La nourriture en camping, comment s’organiser ? Partir en vacances en camping nécessite un minimum d’organisation pour ne rien oublier dans ses valises, et plus encore lorsque l’on ne part pas avec son logement camping-car ou caravane. Il faut partir léger, mais ne rien oublier. Il est donc tout à fait naturel de s’interroger sur la restauration une fois sur place. Voici les points à vérifier pour gérer la nourriture en camping. Tout d’abord, il faut s’interroger sur le rangement sur place et les équipements à votre disposition, notamment l’accès à un réfrigérateur pour la conservation de vos denrées, ainsi que les appareils de cuisson plancha, four, micro-ondes, etc.. Puis, il convient de se renseigner sur la proximité ou non des commerces ou la présence d’une épicerie dans le camping. Une fois cet état des lieux réalisé, vous allez pouvoir déterminer le type de nourriture et la quantité à prévoir. Dans tous les cas de figure, prévoyez des repas simples et rapides à préparer. Parmi les astuces que nous pouvons vous donner, les fruits et légumes en conserve sont une bonne alternative aux produits frais, ils se rangent et se conservent mieux. Si vous ne pouvez pas vous approvisionner régulièrement en pain, le pain de mie est une bonne solution de secours. Concernant les aliments d’origine animale, les pâtés, sardines, maquereaux en boîte, ou les viandes fumées sont utiles si vous ne disposez pas d’un réfrigérateur. Modifier ou annuler son séjour en camping, est-ce possible ? Vous avez réservé votre camping il y a plusieurs semaines ou mois, mais un imprévu survient peu de temps avant votre départ. Vous devez annuler ou modifier votre séjour en camping. Voici ce qu’il faut savoir. Il est tout à fait possible d’annuler ou de modifier une réservation en camping. Toutefois, la modification des dates de votre séjour est soumise aux disponibilités du camping. Concernant l’annulation, les conditions et la procédure varient selon les campings, mais le principe général est le même. Lors d’une réservation, la plupart des campings demandent le versement d’un acompte ou d’arrhes. Ainsi, les deux parties vous et le camping s’engagent à honorer le contrat. En cas d’annulation de la réservation à l’initiative du camping, la somme que vous avez versée vous sera rendue. En revanche, dans le cas d’une annulation à votre initiative, le camping encaisse l’acompte et guise de remboursement du préjudice, sauf si vous avez souscrit à une assurance annulation au moment de votre réservation. L’assurance annulation permet d’être remboursé de la somme versée au titre des arrhes ou de l’acompte pour des motifs précis et définis dans les conditions du contrat d’assurance. Comme pour toute assurance, l’assurance annulation n’est pas gratuite, elle est généralement égale à 3 ou 5 % du montant total de la réservation. Quel mode d’hébergement choisir pour ses vacances en camping ? Le camping est le mode d’hébergement touristique préféré des Français. Ainsi, pour faire face à une demande et des exigences croissantes. Les campings ont développé leur offre en matière d’hébergement. Les campings proposent la location d’emplacements nus destinés à l’accueil des camping-cars, caravanes et toiles de tente. L’accès à l’eau potable, l’électricité et aux sanitaires sont compris dans l’offre de service. La majorité des campings proposent également des logements en location, les plus courants sont les mobil-home ou les bungalows. Ces logements sont équipés de tout le confort nécessaire une ou plusieurs chambres, un coin cuisine avec vaisselle, équipements de cuisson et réfrigérateur, une salle de bain ou une pièce d’eau, espace extérieur privatif, etc. Mais de nouveaux types de logements plus modernes, voire atypiques, se développent depuis quelques années, afin de se démarquer de la concurrence d’une part, et pour proposer davantage de choix et de confort aux clients. Il est désormais possible de réserver une toile de tente familiale, type canadienne, un chalet, une cabane dans les arbres, un tipi indien, et même une case africaine ou une datcha russe. Certains campings de luxe vont même jusqu’à proposer des logements luxueux avec jacuzzi ou hammam et piscine privative. Nous vous recommandons également ces autres pages Qu’est-ce que le camping ? Pourquoi passer ses vacances dans un camping ? Comment choisir un camping ? Combien coûtent les vacances en camping ? Que faire pendant ses vacances en camping ? La FAQ du camping
dx 0,661. (d x 0,374) + 1 435. d x 0,446. d = distance parcourue à titre professionnel avec son véhicule personnel. Nouveauté 2022 : Face à l’inflation du prix des carburants, le gouvernement a revalorisé de 10 % le barème des indemnités kilométriques pour 2022. Un arrêté du 1er février 2022 fixe le montant du nouveau barème.
Préparez votre vol Paris-Moscou Comment se rendre dans le centre de Moscou depuis l’aéroport ? Air France dessert toute l’année Moscou au départ de Paris Charles-de-Gaulle CDG. Les vols Paris Moscouatterrissent au terminal E de l’aéroport international de Moscou-Cheremetièvo SVO, situé à 30 kilomètres de la capitale russe. Plusieurs solutions s’offrent à vous pour rejoindre le centre depuis Moscou-Cheremetièvo Sheremetyeso en russe et sa célèbre place Rouge Le train rapide Aeroexpress dessert toutes les 20 à 30 minutes la gare de Biélorussie jusqu’à 00h30 ; le temps du trajet varie entre 30 et 40 minutes. Les bus Express 851 et 854 vous mènent à la station Rechnoi Vokzal en 1 heure environ ; le bus 949 circule également à cette station. Les bus 817 et 948 desservent la station Planernaya en 1 heure depuis l’aéroport. Pour rejoindre le centre-ville, vous pouvez commander un taxi officiel auprès de l’un des managers de l’aéroport reconnaissable à leur veste jaune ou le réserver en ligne. Il est déconseillé de prendre un taxi non officiel. De nombreuses sociétés de location de voiture vous accueillent au terminal F de l’aéroport, de 10h à 22h tous les jours de la semaine. Les terminaux E, D et F sont reliés par des galeries piétonnes. Quelles formalités prévoir pour prendre un vol Paris-Moscou Pour pouvoir entrer sur le territoire russe, vous devez obligatoirement demander un visa auprès de l’ambassade de Russie à Paris, ou auprès des consulats russes de Marseille ou Strasbourg. Votre visa doit encore être en cours de validité au moment de votre départ de Moscou. Pour voyager en Russie, vous devez également posséder un passeport valide. Pensez à réserver vos billets d’avion Paris Moscousuffisamment à l’avance.GUERREEN UKRAINE - L’Ukraine en est à son 90e jour d’invasion russe ce 24 mai. Trois mois de guerre, d’horreur et de désolation pendant
Économie Les habitants des cités de l'ère soviétique se préparent à un exode massif. La population de Vorkouta, ville minière au milieu de la toundra à 150 kilomètres du cercle polaire, est inquiète. Leur ville est vouée à disparaître. Les mines de charbon vont fermer, les 117 000 habitants vont devoir mettre la clé sous la porte. C'est ce que dit un rapport du ministère russe des régions dont le journal des affaires Vedomosti a rendu compte le 29 septembre. Crise oblige, le gouvernement s'est penché sur le sort des villes "mono-industrielles", héritées du système soviétique, quand une usine ou un combinat occupe 25 % de la population en âge de travailler. La Fédération russe compte actuellement 400 "mono-villes", soit 25 millions de personnes, sur une population totale de 142 millions dans la Fédération. Le rapport classe ces villes en deux catégories les "progressives" et les "dépressives". Les premières, environ 280, seront aidées par l'Etat, les autres devront improviser ou périr. Deux villes minières du Grand Nord, Vorkouta et Inta, seront vidées de leur population. Le processus sera lent et discret à 1 515 kilomètres des lumières de la capitale, où 80 % des ressources financières sont concentrées, l'effacement progressif de cinquante ans de peuplement forcé a commencé. A l'inverse de ce qui a été entrepris pendant des décennies, pour fixer des millions de Russes dans ces contrées inhospitalières, aux températures extrêmes et au sol riche en minerais, un vaste exode va commencer. Vorkouta, surnommée "la guillotine de glace" était un des camps les plus dur du goulag système des camps de travail mis en place par Staline. Après la mort du tyran en 1953, les prisonniers sont devenus des mineurs rémunérés. La ville a beau avoir périclité au moment de la transition des années 1990 - les "gueules noires" étaient venues jusqu'à Moscou pour manifester sous les fenêtres du gouvernement - elle produit encore 22 % du charbon à coke en Russie. Et pourtant Vorkouta est vouée au démantèlement. Parmi les agglomérations dépressives, dix-sept sont qualifiées d'"explosives". "Dans ces villes-là, la situation peut déborder à tout moment et réclamer des mesures d'urgence", explique Andreï Nechtchadine, du ministère des régions à Vedomosti. Parmi elles, on compte Pikaliovo, où le premier ministre Vladimir Poutine s'était rendu en juin pour calmer le mécontentement, et aussi Togliatti, la ville des bords de la Volga où l'usine automobile Avtovaz 102 000 ouvriers prévoit de licencier 28 000 personnes d'ici à la fin de l'année. Avant la crise, les mono-villes généraient 40 % du produit intérieur brut PIB. Aujourd'hu, i leurs ouvriers doivent se contenter d'une semaine de travail de trois jours et d'un salaire réduit de 50 %, voire totalement impayé si le combinat ou l'usine a périclité. C'est le cas du combinat de cellulose et de papier de Baïkalsk, qui compte 15 200 habitants, dans la région d'Irkoutsk, en Sibérie. Au chômage depuis dix mois, ses 2 000 ouvriers ne savent plus à quel saint se vouer. Le combinat, seul gros pourvoyeur d'emploi pour la ville, a fermé. A Baïkalsk comme dans la plupart des autres mono-villes, l'usine produit aussi l'électricité et le chauffage pour toute la population. Jusque-là, la station thermique du combinat continue de fonctionner, mais pour combien de temps encore ? L'administration régionale veut croire que Baïkalsk va réussir à diversifier ses activités. On parle de stations de ski, de pistes et d'installations sportives. Il est vrai que, depuis que le combinat a fermé, l'odeur aigre de la pâte à papier n'indispose plus les narines. La région pourrait se lancer dans le tourisme, mais où trouver l'argent que ces transformations requièrent ? Depuis la crise, l'accès au crédit s'est raréfié. Doté de la troisième réserve or et devises au monde environ 300 milliards d'euros, l'Etat est riche. Il va aider, mais ne pourra se porter au secours des 400 mono-villes. A Svetlogorie, dans l'Extrême-Orient russe, la fermeture de la mine de tungstène a laissé 227 familles sans ressources. Située loin de la grand-route et de la voie ferrée, Svetlogorie est probablement vouée à disparaître. Selon Vedomosti, le gouvernement ne soutiendra pas les villes où "les entreprises fonctionnent avec une technologie vieille de trente à quarante ans, où aucune modernisation n'a été entreprise depuis quinze ans, et qui sont très éloignées des marchés d'écoulement de leur production". Le rapport reste flou sur leur avenir. Les mono-villes sont un vrai casse-tête pour l'Etat. Elles mettent à mal le "système Poutine", quand les prix élevés du pétrole ont, ces dix dernières années, alimenté la croissance de l'économie et la stabilité du système politique. C'est en grande partie grâce aux pétrodollars que le Kremlin a pu édifier sa "démocratie contrôlée", caractérisée par l'érosion des libertés tout juste acquises après l'écroulement de l'empire soviétique en 1991. Avec la crise, rien n'a changé. La Russie, qui rivalise aujourd'hui avec l'Arabie saoudite pour l'hégémonie des exportations de pétrole, est toujours aussi dépendante des matières premières. En revanche, la production industrielle est à son plus bas niveau depuis dix ans. Ces dernières années, la Fédération russe était le seul pays à forte croissance où le PIB grimpait plus vite que la production industrielle. Voilà pourquoi elle est bien plus touchée par la crise que ses homologues des BRIC Brésil, Inde et Chine. "La désindustrialisation a commencé avec l'effondrement de l'URSS, mais s'est accélérée sous Vladimir Poutine. Au lieu de restaurer la croissance industrielle, le gouvernement a préféré se reposer sur les revenus du pétrole et du gaz ...", écrit l'économiste Viatcheslav Inozemtsev dans une étude récente sur la Russie. Il ne croit guère à la "modernisation" tant évoquée par le président Dmitri Medvedev. "Il n'a pas de consensus. L'élite politique prétend que l'économie russe est un succès, et la plupart des entrepreneurs et de la bureaucratie tirent leurs richesses de l'extraction du gaz et du pétrole ou d'autres ressources naturelles. Ils n'ont aucun intérêt à moderniser l'industrie", déplore-t-il. Marie Jégo Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. modifier La frontière entre les États-Unis et la Russie est intégralement maritime et passe par la mer des Tchouktches, le détroit de Béring et la mer de Béring. La frontière sépare le district autonome de Tchoukotka et le kraï du Kamtchatka de l' Alaska. Elle délimite la frontière entre l' Amérique et l' Asie.En tant que voyageurs ayant une conscience écologique, on doit faire face à un gros dilemme. On part pour s’émerveiller devant les beautés de la nature, mais en voyageant, on participe à sa destruction. Ce dossier n’a pas pour objectif de vous faire une leçon de morale. On vous y explique les différentes façons dont le voyage peut impacter l’environnement, mais surtout, on vous donne toutes les solutions pour minimiser votre empreinte écologique. Réchauffement climatique État des lieux Il y a aujourd’hui un quasi-consensus de la communauté scientifique sur le fait que les émissions de gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone CO2, sont responsables de l’augmentation progressive de la température moyenne à la surface de la Terre. Si jamais vous faites partie des rares personnes qui en doutent encore, on vous conseille de lire cet article. Évolution de la température moyenne annuelle mondiale de 1850 à 2017 Sources NASA, NOAA, Hadley CenterLes conséquences du réchauffement climatique sont déjà graves et continuent d’empirer Fonte de la banquise, du permafrost et des glaciers la surface de la banquise en Arctique a diminué de moitié au cours des 30 dernières annéesSource SWIPA Élévation du niveau de la mer il augmente de 3 mm par an Source NASA Acidification des océans le taux d’acidité des océans a augmenté de presque 30 % depuis le début de la révolution industrielleSource SCOR Réchauffement des océans le nombre de jours de canicule marine a augmenté de 50 % en moins d’un siècleSource Nature Modifications de la répartition des précipitations et désertification le Sahara a progressé de 250 km vers le sud depuis 1900Source Géoconfluences Augmentation des feux de forêtSource The New York Times Augmentation des inondationsSource UCSUSA Augmentation du nombre et de l’intensité des cyclonesSource GFDL Le réchauffement climatique a donc de nombreuses conséquences négatives sur la biodiversité, mais aussi directement sur l’homme baisse des rendements agricoles, diminution des ressources en eau, destruction des lieux de vie, extension des zones infestées par certaines maladies, abandon de zones devenues inhabitables… Impact du voyage Base de comparaison Il est difficile de comparer les émissions de gaz à effet de serre de la vie normale » en France de celles d’un tour du monde. En effet, en fonction de votre mode de vie en France et de votre façon de voyager, votre empreinte carbone peut varier énormément. On va tout de même essayer de se prêter à l’exercice. Les chiffres qu’on vous donne ici sont des moyennes et ne sont pas à prendre au pied de la lettre. Ils pourront cependant vous donner un ordre de grandeur. Le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre. D’autres gaz y participent méthane, protoxyde d’azote… En multipliant leurs émissions par un facteur de conversion, on obtient un chiffre en tonnes équivalent CO2 » qui représente le potentiel de réchauffement global. La quantité moyenne de gaz à effet de serre émise par les Français est de 6,6 tonnes équivalent CO2. Cependant, si on inclut les gaz émis à l’étranger pour produire les biens importés en France, notre empreinte carbone est de 10,8 tonnes équivalent CO2 par personne. Source Chiffres clés du climat Ministère de la Transition Économique et Solidaire. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, pour limiter le réchauffement de la planète à +2°C, il faudrait réduire nos émissions à 1,7 tonne de CO2 par personne par an. Le transport représente plus d’un quart des émissions de CO2 des Français. On fera moins les malins quand Maître Gims et M. Pokora sortiront des tubes de l’été toute l’année à cause du réchauffement climatique… Qu’est-ce qui change en voyage ? En voyage, la grosse différence dans les émissions de CO2 se situe au niveau du transport. En France, les 27 % de 10,8 tonnes équivalent CO2 correspondent à des émissions liées au transport de 2,9 tonnes par an et par personne en moyenne. Si en France vous vous déplacez principalement en transports en commun, à vélo et/ou à pied, vos émissions sont, bien entendu, plus faibles. Selon nos enquêtes, les tourdumondistes prennent en moyenne 14 vols en classe économique en comptant les billets achetés en cours de route. Nous avons analysé leurs itinéraires et calculé leurs émissions. Ils émettent en moyenne 15 tonnes équivalent CO2 uniquement en prenant l’avion. En France, le chauffage est le principal poste émetteur de CO2 des habitations 82 % du poste logement. Votre empreinte carbone liée au logement sera donc plus faible en voyage si vous passez principalement par des pays chauds comme la plupart des tourdumondistes, car il n’y aura pas de chauffage à condition de ne pas utiliser systématiquement la climatisation. En voyage, vous mangerez autant qu’en France, vous aurez peut-être besoin d’être soigné, vous bénéficierez de services publics eau, éclairage, ramassage des déchets, police… et vous devrez vous équiper et vous habiller. Les quatre derniers postes diffèrent donc peu entre une année en France ou une année en voyage. Notre estimation d’émissions par personne 1 an en France selon les chiffres du Ministère Transport 2,9 tonnes équivalent CO2 Logement 2,9 tonnes équivalent CO2 Alimentation 1,7 tonne équivalent CO2 Autres biens et services 1,4 tonne équivalent CO2 Santé, éducation, services publics 1 tonne équivalent CO2 Équipement / habillement 0,8 tonne équivalent CO2 Total 10,8 tonnes équivalent CO2 1 an en tour du monde selon nos calculs Transport 16 tonnes équivalent CO2 Logement 0,5 tonnes équivalent CO2 Alimentation 1,7 tonne équivalent CO2 Autres biens et services 1,4 tonne équivalent CO2 Santé, éducation, services publics 1 tonne équivalent CO2 Équipement / habillement 0,8 tonne équivalent CO2 Total 21,4 tonnes équivalent CO2 Biodiversité État des lieux Selon le rapport Planète Vivante du WWF, la planète a perdu 60 % des vertébrés sauvages depuis 1970. 39 % des animaux terrestres, 39 % de la vie marine et 76 % des animaux d’eau douce ont disparu. Leurs données sont recueillies à partir de revues scientifiques, de bases de données en ligne et de rapports gouvernementaux. Les résultats rapportés ici sont basés sur 16 704 populations de 4 005 espèces différentes. Les principales menaces pour la biodiversité sont Le réchauffement climatique via les effets dont nous avons parlé dans le chapitre précédent La perte ou dégradation d’habitat principalement en raison de la conversion de milieux naturels en terres agricoles La pollution de l’eau, de l’air ou de la terre Les espèces invasives espèces exotiques introduites dans un habitat qui peuvent constituer une grave menace pour les espèces locales La surexploitation pêche des poissons, coupe des arbres, chasse des animaux et commerce d’espèces sauvages Impact du voyage Lorsqu’on voyage, notre principal impact sur la biodiversité se fait via le réchauffement climatique lié aux transports. Par exemple, en accélérant le réchauffement de l’eau et l’acidification des océans, on participe au blanchissement des récifs de corail qui abritent 25 % de la vie marine. Mais l’impact des voyageurs sur la biodiversité peut prendre de nombreuses autres formes construction d’hôtels qui empiètent sur des habitats naturels, coupe d’arbres pour chauffer les hôtels, rejets des eaux de toilette sans retraitement, bouteilles plastiques qui finissent dans la mer, surpêche pour fournir les restaurants, intrusions de randonneurs et de plongeurs dans les habitats naturels, introduction d’espèces invasives… Transport Selon nos calculs, les transports représentent en moyenne environ 75 % des émissions de gaz à effet de serre lors d’un tour du monde. Si vous voulez limiter l’empreinte carbone de votre voyage, c’est donc là qu’il faudra concentrer la plus grande partie de vos efforts. Si vous voyagez zéro-déchet, mais que vous prenez beaucoup de transports polluants, vos efforts ne serviront malheureusement pas à grand-chose. Notre premier conseil est d’essayer de ne pas voyager trop vite. Quand on prépare un tour du monde, on est comme un enfant devant un buffet d’anniversaire. On a envie de goûter à tout et on finit avec une indigestion. Essayez de restreindre le nombre de pays que vous visitez. Le principal avantage d’un long voyage est de pouvoir laisser le temps à l’imprévu. Si vous voyagez lentement, vous réduirez votre empreinte carbone tout en vous laissant la chance de saisir des opportunités qui ne manqueront pas de survenir en cours de route. Vous n’êtes pas non plus obligé de faire un tour du monde. Si votre voyage dure moins d’un an, il vaut peut-être mieux vous concentrer sur un ou deux continents. Cela vous permettra de mieux vous immerger dans les cultures locales et vous évitera de prendre des vols transcontinentaux très polluants. Comparer les émissions de CO2 des différents moyens de transport n’est pas un exercice facile, car beaucoup de paramètres peuvent faire varier les résultats Modèle du véhicule Âge du véhicule Distance parcourue Nombre de passagers à bord Type d’énergie utilisée Source de production d’électricité pour les véhicules électriques Base carbone de l’ADEME De nombreux calculateurs permettent d’estimer les émissions de CO2 de chaque moyen de transport. Ils donnent tous des résultats différents. Nous avons choisi de nous référer uniquement aux données de la Base Carbone de l’ADEME L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, accessibles après inscription gratuite. Ce sont les plus complètes, car elles incluent Les émissions directes générées par la combustion des carburants des véhicules Les émissions indirectes liées à l’extraction, au raffinage et au transport des carburants Les émissions indirectes liées à la fabrication des véhicules Les émissions fugitives directes de gaz frigorigènes fluorés associées à la climatisation Dans les transports aériens, les émissions directes d’H2O stratosphérique dues aux traînées de condensation Empreinte carbone par moyen de transporten grammes équivalent CO2 par passager et par kilomètre Base carbone de l’ADEMELe transport d’un véhicule camping-car, van… par bateau roulier émet 419 grammes équivalent CO2 par kilomètre. Avion Empreinte carbone L’avion est, de loin, le moyen de transport qui a le plus d’impact sur le réchauffement climatique lors d’un long voyage. Il représente presque les trois quarts des émissions de CO2 des tourdumondistes. En effet, même si un avion long-courrier n’émet pas plus de C02 au kilomètre qu’une voiture avec un seul passager à bord, les distances parcourues en avion sont telles que son impact sur le climat est largement plus élevé. Les traînées de condensation des avions accélèrent le réchauffement climatique. L’avion impacte le climat de trois façons Par les rejets de CO2 dus à la combustion du kérosène Par la formation de traînées de condensation due aux émissions d’oxydes de soufre et de particules. Elles absorbent une partie des radiations qui proviennent de la Terre et les réémettent vers le sol. Cet effet est appelé forçage radiatif. Par la modification de la nébulosité des cirrus. Lorsque les traînées de condensation deviennent persistantes, elles se transforment en cirrus, des nuages d’altitude qui renforcent le forçage radiatif. L’ADEME considère que ces deux derniers points contribuent autant au réchauffement climatique que le CO2 émis par les avions. Plusieurs calculateurs affichent donc maintenant un équivalent CO2 » prenant en compte l’impact des traînées de condensation. Le planificateur de voyage A-contresens qui est utilisé par beaucoup de tourdumondistes, calcule automatiquement les émissions de CO2 émises par les vols de votre itinéraire. Cependant, leurs estimations sont très basses. Elles ne prennent pas en compte l’impact des traînées de condensation. Nous vous conseillons donc de calculer vous-même vos émissions de CO2 en multipliant le nombre de kilomètres de vos vols par les facteurs d’émissions de l’ADEME correspondants. Émission des avions en fonction de la distance du vol et du nombre de passagersen grammes équivalent CO2 par passager et par kilomètre Nombre de passagers Distance km Moins de 50 passagers 50 – 100 passagers 100 – 180 passagers 180 – 250 passagers Plus de 250 passagers Moins de 1 000 km 683 g 453 g 314 g 293 g 1 000 – 2 000 km 906 g 314 g 258 g 216 g 2 000 – 3 000 km 1 200 g 209 g 237 g 209 g 3 000 – 4 000 km 230 g 230 g 251 g 4 000 – 5 000 km 293 g 307 g 258 g 5 000 – 6 000 km 286 g 230 g 223 g 6 000 – 7 000 km 223 g 209 g 7 000 – 8 000 km 202 g 209 g 8 000 – 9 000 km 223 g 230 g 9 000 – 10 000 km 216 g 223 g 10 000 – 11 000 km 216 g Plus de 11 000 km 223 g Source ADEME Vous trouverez la distance entre deux villes en tapant par exemple distance Paris Bangkok » sur Google. Le type d’appareil dans lequel vous volez est généralement indiqué sur votre billet. Vous trouverez le nombre de passagers par type d’appareil sur Wikipedia pour les Airbus et les Boeing. Si vous ne voulez pas vous embêter avec ces calculs, vous pouvez utiliser le calculateur de Carbon Footprint. Il prend moins de critères différents en compte. Ses résultats sont donc moins élevés que ceux de l’ADEME. Minimiser son impact Le meilleur moyen de minimiser votre impact sur le climat, c’est de voyager avec d’autres moyens de transport que l’avion. Pour y arriver, il faut vous mettre dans cet état d’esprit dès le début de la planification de votre voyage. Le but est d’essayer de construire un itinéraire le plus continu possible, avec un minimum de trous, pour pouvoir vous déplacer au maximum par voie terrestre. Si vous n’êtes pas prêt à renoncer complètement à l’avion, vous pouvez tout de même limiter le nombre de vos vols. Si au lieu de prendre 14 vols comme la moyenne des tourdumondistes, vous arrivez à vous limiter à un vol entre chaque continent, vous limiterez déjà énormément vos émissions de CO2. Par exemple, si vous ne prenez qu’un vol Paris – Moscou, un vol Pékin – Los Angeles et un vol New York – Paris en classe économique, vous n’émettez que 2,5 tonnes de CO2, soit six fois moins qu’un tour du monde moyen. C’est à l’atterrissage et au décollage qu’un avion consomme le plus de kérosène. Plus un vol est court, plus il émet de CO2 par kilomètre parcouru. Exemple d’itinéraire bas-carbone Crédit Hello World Évitez donc de prendre des vols pour de courtes distances et les vols avec escales. Utilisez au maximum les tronçons terrestres pour minimiser la distance parcourue en avion au sein de chaque continent. Comment aller d’Europe en Asie sans prendre l’avion ? Il existe trois voies principales pour aller d’Europe en Asie par voie terrestre La voie nord Par la Russie, généralement en prenant le transsibérien. La plus fréquentée. Voir des exemples d’itinéraires La voie centrale Par la Turquie, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Chine. Un peu moins fréquentée. Voir des exemples d’itinéraires La voie sud Par la Turquie, l’Iran, Dubaï, l’Inde et la Birmanie, avec un petit transfert en avion ou bateau entre Dubaï et l’Inde. La frontière entre l’Inde et le Myanmar n’est ouverte que depuis 2018. Voir des exemples d’itinéraires Les arguments de ceux qui vous disent de continuer à prendre l’avion Dans les forums et les groupes Facebook de voyageurs, on voit de plus en plus de discussions sur l’impact environnemental de l’avion. Beaucoup de backpackers ont des réactions négatives vis-à-vis des personnes qui lancent ce type de débats. Ils avancent plusieurs types d’arguments pour justifier le choix de continuer à prendre l’avion qui se résument souvent à dire D’autres polluent plus que nous, je ne vois pas pourquoi on ferait des efforts. ». Nous les avons listés ci-dessous en y apportant notre point de vue. Si tu ne prends pas l’avion, d’autres le prendront à ta place de toute façon. » Si on décide de ne pas prendre un avion pour un déplacement, on fait diminuer la demande globale. Si de plus en plus de gens décident de moins prendre l’avion, la demande globale pour l’aviation diminuera et fera baisser les prix des billets. Certains vols ne seront donc plus rentables et les compagnies fermeront des routes aériennes. Les émissions de CO2 seront donc réduites. L’avion ne représente qu’une faible part des émissions de CO2 mondial. Les voyageurs ne polluent donc pas beaucoup. » D’après une étude de Bernd Kärcher parue en 2018 dans la revue Nature Communications, en prenant en compte l’effet des traînées de condensation, l’aviation est responsable de 4 % du réchauffement climatique d’origine humaine. C’est la source d’émission de CO2 qui connaît la croissance la plus rapide +7 % par an selon IATA soit un doublement tous les dix ans. Lors d’un vol aller-retour Paris-Sydney en classe éco, on émet autant de CO2 en 48 heures qu’un Français moyen en 8 mois. L’avion ne pollue pas plus que la voiture par kilomètre et par personne. » En avion, on parcourt beaucoup plus de kilomètres qu’en voiture. Donc, même si en prenant l’avion en classe économique, on pollue à peu près autant par kilomètre qu’en conduisant une voiture seul, la quantité totale de CO2 émise et largement supérieure. Ainsi en un vol aller-retour Paris – Barcelone, on émet autant de CO2 qu’en allant travailler tous les jours en voiture à 5 km de chez soi pendant un an Vol aller-retour Paris – Barcelone 2 x 1 000 km x 314 g CO2 = 628 kg CO2 par passager Trajet quotidien travail 220 jours x 2 x 5 km x 253 g CO2 = 557 kg CO2 Ce sont les Chinois qui polluent le plus, donc à quoi bon faire des efforts ? » L’Union européenne représente 10 % des émissions de CO2 mondiale contre 30 % pour la Chine. Cependant, il ne faut pas oublier que les Chinois sont beaucoup plus nombreux que nous et qu’une grosse partie de leurs émissions provient de la fabrication d’objets que nous importons. Si on attribue l’empreinte carbone aux pays consommateurs finaux, les Chinois émettent chaque année 6,1 tonnes équivalent CO2 par habitant, contre 7,8 tonnes pour les Européens Source Chiffres clés du climat, Ministère de la Transition Économique et Solidaire. Un Chinois pollue donc moins qu’un Européen. Ce sont surtout les industriels qui polluent, pas les voyageurs. » L’industrie et la construction ne sont responsables que » de 19 % des émissions de CO2 mondiales, contre 24 % pour le transport Source Chiffres clés du climat, Ministère de la Transition Économique et Solidaire . De plus, si l’industrie pollue, c’est pour produire des objets que nous achetons. En achetant moins de choses non indispensables et en achetant plus souvent d’occasion, il ne tient qu’à nous de faire diminuer ces émissions. Faire des enfants ça pollue plus que prendre l’avion. Tu n’en as pas donc tu peux prendre l’avion. » Une étude publiée dans l’ Environmental Research Letters a calculé qu’avoir un enfant en moins équivaut à une réduction de 58 tonnes équivalent CO2 pour chaque année de vie des parents. Ce chiffre a été calculé en totalisant les émissions de l’enfant et de ses descendants, puis en divisant ce total par l’espérance de vie des parents. Chaque parent s’est vu attribuer 50 % des émissions de l’enfant, 25 % des émissions des petits-enfants, etc. En effet, ça équivaut à un bon paquet de trajets en avion. Mais si vous êtes prêt à renoncer à avoir un enfant uniquement pour réduire votre empreinte carbone, prendre l’avion moins souvent est un sacrifice beaucoup plus facile non ? Le jet privé, c’est pratique pour partir en weekend au ski ! Puisque les riches font pire que nous. Toi, simple citoyen, tu t’en cognes, tu peux continuer à prendre l’avion. » En général, plus on est riche plus on pollue. On a une plus grande maison à chauffer, une plus grosse voiture, on prend plus souvent l’avion… Mais on trouvera toujours quelqu’un de plus riche que nous. À l’échelle de la planète, quasiment tous les Européens sont riches. Si tous les habitants les plus pauvres de la terre se mettaient soudainement à rejeter autant de CO2 que les Européens, les émissions exploseraient. Si tu fais attention toute l’année, tu peux bien te faire plaisir avec un voyage en avion de temps en temps. » Si on fait des efforts toute l’année en se déplacement à vélo et en transports en commun, en mangeant bio et local, en pratiquant de zéro-déchet, en mangeant moins de viande, en achetant moins et d’occasion, pourquoi ruiner tous ces efforts d’un coup en prenant un avion ? Ne pas prendre un avion est l’action la plus impactante qu’on puisse avoir pour diminuer notre impact carbone. Tu n’as que quelques semaines de vacances par an, l’avion est le seul moyen de voyager rapidement. » Pour des vacances de quelques semaines, pourquoi ne pas privilégier des destinations européennes ? Si on veut vraiment découvrir d’autres continents, il est toujours possible de partir voyager moins souvent, mais plus longtemps. Bien sûr, ça a un impact sur notre mode de vie. On doit faire attention à ses dépenses pour économiser, on doit repousser un projet d’achat de logement ou de voiture… Finalement, tout est une question de priorité. Tu ne fais pas comme les touristes qui prennent l’avion pour passer quelques semaines à l’autre bout du monde. Toi, tu pars pour plusieurs mois, voire plusieurs années. » Même si on a l’impression que c’est moins mal » de prendre de l’avion pour partir longtemps que pour de simples vacances, il n’empêche que notre l’empreinte carbone de notre vol sera la même. Un kilo de CO2 dans l’atmosphère reste un kilo de CO2 dans l’atmosphère, quel que soit le temps qu’on passe sur place. Finalement, ce qu’il faut regarder, c’est le nombre total de vols qu’on prend au cours de notre vie. Quand on voyage longtemps, on a justement le temps de prendre d’autres moyens de transport que l’avion. On ne va pas retourner à l’âge de pierre. » Il est possible que dans le futur, des avancées technologiques nous permettent de prendre l’avion sans émettre de gaz à effet de serre, ou même qu’on invente des techniques de capture de carbone qui nous permettront de ne plus nous soucier de nos émissions. Mais pour l’instant, on en est loin et le climat continue de se réchauffer. On n’a donc malheureusement plus le temps d’attendre que la technique résolve le problème du réchauffement climatique. Bus Le bus est le deuxième moyen de transport le plus utilisé par les tourdumondistes après l’avion. Même si un bus longue distance consomme du diesel pour rouler, il génère en moyenne six fois moins de CO2 par passager qu’un vol court-courrier et cinq fois moins qu’une voiture avec un seul passager à bord. C’est donc un excellent moyen de transport pour limiter votre impact sur le climat. Pour voyager de n’importe quel point A à n’importe quel point B dans le monde, il est presque toujours possible de prendre le bus, sauf s’il y a une mer ou un océan entre les deux points. C’est quand même plus dépaysant de l’avion. Train La plupart des trains dans le monde sont électriques. Ils ne rejettent donc pas de CO2 directement. Cependant, ils en rejettent indirectement si l’électricité qu’ils utilisent est produite à partir d’énergies fossiles centrales à charbon, au gaz ou au pétrole. En France, seulement 6 % de l’électricité provient des énergies fossiles. Les trains n’y émettent donc presque pas de CO2. Dans d’autres pays, comme la Russie, la Chine ou l’Inde, plus des deux tiers de l’électricité proviennent des énergies fossiles Source Banque Mondiale. Cependant, même dans les pays qui produisent presque toute leur électricité avec des énergies fossiles, les trains sont à peine plus polluants que les bus Source ADEME. Les trains diesel émettent également à peine plus de CO2 que les bus par personne. Un des meilleurs moyens d’économiser beaucoup de CO2 est de prendre le transsibérien. Cela vous évitera un très long vol entre l’Europe et l’Asie. La Russie produisant 65 % de son électricité grâce aux énergies fossiles, le train y génère environ 59 g équivalent CO2 par km-passager, soit 3,5 fois moins qu’un avion long-courrier. Voir notre dossier sur le transsibérien Voiture Si vous choisissez de faire un long voyage avec votre voiture, est-ce que vous polluerez moins qu’en avion ? La plupart des tourdumondistes qui partent en voiture optent pour un 4×4. En utilisant la méthodologie de l’ADEME qui inclut les émissions indirectes, notamment celles liées à la fabrication du véhicule, un Toyota Land Cruiser émet 316 g équivalent CO2 par km. Avec un seul passager à bord, les émissions par personne sont donc supérieures à celles de l’avion. Dès qu’il y a deux personnes à bord, les émissions par personne deviennent inférieures à celles de l’avion 158 g équivalent CO2 par km par personne contre 209 g pour un avion long-courrier. Cependant, même avec quatre passagers à bord, une voiture reste plus polluante que le bus ou le train. Si vous voyagez en voiture, prendre des auto-stoppeurs en route est un bon moyen de faire diminuer les émissions par passager. Van Un van récent de type Volkswagen T4 consomme environ 60 % de plus qu’une voiture française moyenne. Même avec deux passagers à bord un van émet donc autant de CO2 par personne qu’un avion long-courrier. Le voyage en van n’a donc pas beaucoup d’intérêt en terme environnemental, sauf si vous arrivez à voyager avec au moins trois personnes dedans. Toutefois, si vous dormez dans votre van, vous éviterez les émissions liées au logement “en dur” qui ne sont pas très élevées dans les pays chauds. Beaucoup de voyageurs louent des vans en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Californie au Canada ou en Amérique latine. Si vous choisissez plutôt de louer une petite voiture et d’acheter une tente, ça vous coûtera moins cher et vous émettrez beaucoup moins de CO2. Camping-car Un camping-car récent de type Iveco Ducato consomme environ deux fois plus qu’une voiture française moyenne. Si vous voyagez en famille avec deux enfants, ce moyen de transport est donc moins polluant 127 g équivalent CO2 par km-passager pour un trajet terrestre qu’un avion long-courrier 209 g équivalent CO2 par km-passager. Cependant, si vous faites un tour du monde et devez traverser des océans, il faut aussi prendre en compte les émissions liées au transport de votre camping-car par bateau. D’après l’ADEME, le transport d’un véhicule par bateau roulier est très polluant. Il génère 419 g équivalent CO2 par kilomètre. Comme il est interdit aux passagers de monter dans le bateau avec leur véhicule, vous devrez en plus prendre l’avion. Le voyage en camping-car est donc moins polluant que l’avion si vous voyagez en famille et n’allez ni en Amérique ni en Océanie ou si vous achetez / louez votre véhicule en arrivant sur ces continents. En revanche, il est plus polluant que l’avion si vous le faites transporter en bateau entre les continents. Comme pour le van, si vous dormez dans votre camping-car, vous éviterez les émissions liées au logement “en dur” qui ne sont pas très élevées dans les pays chauds. Voir notre dossier sur le voyage en camping-car Moto Les tourdumondistes qui partent à moto optent généralement pour de grosses cylindrées. Les émissions d’une moto de plus de plus de 750 cm3 sont de 238 g équivalent CO2 par km, soit plus qu’un avion long-courrier. La moto est donc l’un des pires modes de transport du point de vue environnemental. Auto-stop Si vous voyagez en auto-stop, vous utiliserez des véhicules qui émettent du CO2. Cependant, on considère que ce mode de transport ne contribue pas au réchauffement climatique, car aucun automobiliste n’utilisera sa voiture dans le seul but de prendre un auto-stoppeur. Vos trajets n’augmenteront donc pas la demande de transport. Il est possible que le conducteur fasse un petit détour pour vous déposer à un endroit précis, mais c’est négligeable. Vélo Le vélo n’émet aucun CO2. On pourrait considérer que vous mangez plus pour fournir l’énergie vous permettant de pédaler toute la journée et que ça engendre des émissions, mais c’est négligeable. Si vous faites un tour du monde, il vous faudra cependant trouver une solution, si possible autre que le pédalo, pour traverser les océans. De plus en plus de villes dans le monde proposent des systèmes de location de vélo en libre-service du type Vélib. C’est un excellent moyen de les explorer librement sans polluer. Voir notre dossier sur le voyage à vélo Voilier Le voilier est le moyen de transport zéro carbone par excellence sauf à l’approche des ports où on utilise un petit moteur, mais c’est presque négligeable. Vous pouvez soit acheter / louer un bateau, soit faire du bateau-stop. En effet, de nombreux propriétaires de voiliers recherchent des équipiers, pour les aider lors d’une traversée. Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une expérience de navigation. Il ne vous sera généralement demandé qu’une simple participation à la caisse de bord pour couvrir le coût de la nourriture, des places de port et du carburant pour les entrées et sorties des ports. Si le bateau est suffisamment gros, vous pourrez y embarquer votre vélo. Vous pouvez trouver des offres d’embarquement ou poster des demandes sur les sites Vogavecmoi et Bourse aux équipiers. Votre notre dossier sur le bateau-stop Cargo Sur certains cargos, il est possible d’embarquer comme passager. Un cargo émet beaucoup de CO2. Cependant, comme pour l’auto-stop, votre présence à bord n’augmentera pas la demande de transport. En effet, les revenus générés par les passagers sont négligeables pour un cargo et il partira même si les cabines passagers sont toutes vides. Votre notre dossier sur le voyage en cargo Ferry / paquebot L’ADEME ne donne pas de chiffres pour les émissions des paquebots. Cependant, on peut supposer qu’ils sont au moins similaires à ceux des ferries et sans doute même supérieurs, car ils ne transportent que des passagers et n’ont donc aucune part de leurs émissions de CO2 allouée au transport des véhicules. Un ferry émet 267 g équivalent CO2 par km, contre 209 g pour un avion long-courrier. Le ferry et le paquebot sont donc parmi les pires moyens de transport du point de vue des émissions de CO2. De plus, ils rejettent d’énormes quantités de particules fines sur les villes dans lesquelles y s’arrêtent. Exemples d’itinéraires bas-carbone Ce module vous permet de rechercher parmi plus de 10 000 itinéraires créés par les autres voyageurs sur le planificateur A-contresens pour vous en inspirer. Nous l’avons réglé pour n’afficher que les trajets de plus de neuf mois avec maximum quatre vols, mais vous pouvez modifier ces critères de recherche et/ou en ajouter d’autres. Équipement Impact sur l’environnement L’équipement que vous achetez avant ou pendant votre voyage a un impact sur l’environnement. La fabrication de vos vêtements et de votre matériel émet des gaz à effet de serre, consomme une grande quantité d’eau et génère des substances chimiques nocives qui sont parfois rejetées dans la nature. Ils sont souvent fabriqués en Asie et leur transport vers l’Europe participe au réchauffement climatique. De plus, à la fin de leur vie, ils finiront comme déchets pour la plupart difficilement recyclables. Ils pollueront donc le sol s’ils sont enfouis, généreront du CO2 s’ils sont incinérés ou finiront dans la nature ou l’océan s’ils ne sont pas traités. Une gourde filtrante permet d’éviter de jeter des centaines de bouteilles d’eau en plastique. Comment limiter votre impact ? Emportez un SteriPen et/ou une gourde filtrante. Ils vous permettront de boire sans risque l’eau du robinet dans tous les pays du monde. Cela vous évitera de jeter des centaines de bouteilles d’eau en plastique qui, dans beaucoup de pays pauvres, ne sont pas recyclées. Une gourde pourra aussi vous servir de verre quand vous achèterez un jus de fruits ou une autre boisson dans la rue pour éviter les gobelets en plastique. Voir notre dossier sur les solutions de traitement de l’eau Voyagez léger. Évitez de prendre des équipements lourds que vous utilisez peu et que vous pourrez louer facilement sur place tente, sac de couchage, palmes, masque et tuba… Voir notre dossier sur le voyage ultra-léger Utilisez au maximum les équipements que vous avez déjà. Il n’est pas indispensable de partir avec que du matériel flambant neuf. Demandez à vos proches s’ils n’ont pas des habits ou du matériel à vous prêter avant d’en acheter. Si vous devez acquérir des équipements, essayez de les acheter d’occasion. Nous avons créé un groupe Facebook de petites annonces entre voyageurs pour vous y aider. Sur Le Bon Coin, vous pourrez aussi faire de bonnes affaires. Investissez dans du matériel de bonne qualité pour éviter de devoir le jeter et le remplacer en cours de route. Préférez le matériel fabriqué en Europe qui génère moins d’émissions liées au transport. Privilégiez les matériaux naturels aux matériaux synthétiques. Pour les t-shirts par exemple, la laine mérinos est idéale chaude, respirable, sèche vite et ne sent pas mauvais lorsque vous transpirez. Idéalement, achetez des vêtements certifiés par des labels environnementaux. Malheureusement, ils sont encore rares et chers. Vous trouverez les principaux labels sur le site L’info Durable. Préférer les appareils électroniques à batterie rechargeable plutôt qu’à piles. Privilégiez les appareils démontables et réparables facilement. Si vous abîmez un vêtement ou du matériel en cours de route, essayez de le faire réparer avant d’en racheter un neuf. Dans la plupart des pays que vous visiterez, la main d’oeuvre est moins chère qu’en Europe. Pour vos cosmétiques, optez pour des savons et des shampoings solides, une brosse à dents en bois à tête interchangeable, un cure-oreille pour remplacer les cotons-tiges, des disques démaquillants lavables, une pierre d’alun pour remplacer le déodorant et une crème solaire respectueuse de l’environnement pour éviter d’endommager les récifs de corail. Pour les femmes, utilisez une coupe menstruelle plutôt que des tampons. N’achetez pas trop de souvenirs en cours de route. Logement Impact sur l’environnement Quand vous voyagez dans des pays tempérés ou froids, les émissions de CO2 liées au chauffage seront le principal impact environnemental de vos logements. Quand vous voyagez sous des climats tropicaux, les logements dans lesquels vous dormirez n’auront pas besoin d’être chauffés. Par contre, ils peuvent être climatisés. La climatisation consomme beaucoup d’électricité qui est majoritairement produite à partir d’énergies fossiles en Afrique, en Amérique latine et en Asie. De plus, les climatiseurs utilisent des gaz appelés hydrofluorocarbones HFC qui peuvent s’échapper en cas de fuite ou lorsque l’appareil est jeté. Les HFC représentent une faible part des gaz à effet de serre, mais ils emprisonnent des milliers de fois plus de chaleur que le CO2. La construction des logements pour les voyageurs consomme également beaucoup d’énergie la production de ciment/béton représente 8 % des émissions de CO2 dans le monde. Elle empiète aussi parfois sur des habitats naturels. Enfin, les rejets d’eaux usées pas toujours traitées des logements touristiques sont une source de pollution qui affecte la vie aquatique des cours d’eau et des océans avoisinants. Dormir sous la tente, y a pas mieux pour la planète. Comment limiter votre impact ? Dormez sous une tente ou dans un hamac. C’est la solution la plus écologique, à condition de laisser votre emplacement propre derrière vous. Dormez chez quelqu’un en faisant du couchsurfing, en vous faisant héberger chez un ami ou en louant sur AirBnB si le logement est habité par son propriétaire. Malheureusement, beaucoup de logements sur AirBnB sont maintenant 100 % dédiés à la location aux touristes, ce qui ne fait que déplacer le problème. Si vous voyagez seul, privilégiez les dortoirs ou partagez votre chambre avec un compagnon de route. Ça limitera à la fois votre empreinte environnementale et vos dépenses de logement. Évitez les hôtels dont la construction a visiblement empiété sur la nature. Prenez une chambre sans climatisation. Elles sont généralement moins chères. Vous vous habituerez vite à la chaleur et vous vous rendrez compte qu’un ventilateur est le plus souvent tout à fait suffisant. Réduisez le chauffage quand vous voyagez dans des pays tempérés. Prenez des douches courtes et évitez les bains. Vous n’êtes pas obligé d’avoir de l’eau chaude dans les pays tropicaux. Demandez à ce qu’on ne lave pas vos serviettes. Généralement, le code dans les hôtels est qu’une serviette suspendue n’a pas besoin d’être lavée alors qu’une serviette laissée par terre, sur un lit ou dans une baignoire doit être lavée. Éteignez les lumières et vos appareils électroniques quand vous n’êtes pas dans votre chambre. Triez vos déchets si votre hébergement pratique le tri sélectif. Si vous avez un budget suffisant, privilégiez les écohôtels labellisés. Ce sont des établissements qui s’engagent à préserver la faune et la flore, à privilégier l’économie locale, à trier leurs déchets, à maîtriser leur consommation d’énergie, à privilégier les circuits locaux et les sources renouvelables et à s’intégrer parfaitement à leur milieu. Voir la liste des écolabels touristiques Repas Impact sur l’environnement L’agriculture a un fort impact sur le climat. Selon l’EPA, elle représente 24 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cependant, contrairement aux autres facteurs de réchauffement, son empreinte n’est presque pas due aux émissions de CO2. Les trois principales façons dont l’agriculture affecte le climat sont La déforestation pour étendre les terres agricoles et donc la moindre absorption de CO2 atmosphérique par la photosynthèse des arbres. Le protoxyde d’azote N2O émis lors de la transformation de produits azotés engrais, fumier, lisier… Le méthane CH4 émis par les rots des bovins contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas leurs pets qui polluent Les aliments qui ont le plus d’impact sur le climat sont la viande principalement la viande bovine et les produits laitiers. 83 % de la surface agricole mondiale est utilisée pour l’élevage pâturage du bétail et cultures destinées à le nourrir. Les déchets organiques des animaux et les pesticides utilisés pour les cultures destinées à les nourrir polluent également les sols. De plus, cultiver de la nourriture pour les animaux consomme beaucoup plus d’eau que de cultiver des végétaux pour les manger directement. En voyage vous mangerez souvent au restaurant. Vos repas peuvent donc aussi générer beaucoup de déchets. 30 % des Indiens sont végétariens. À Rome, fait comme les Romains. Comment limiter votre impact ? Limitez votre consommation de viande surtout de boeuf et de veau. Limitez votre consommation de produits laitiers. Ne mangez pas d’espèce protégée. Mangez local, évitez les produits importés. Achetez bio lorsque cela est possible. Consommez toute la nourriture que vous achetez pour éviter de gaspiller. Mangez dans des restaurants qui servent dans des assiettes plutôt que dans des contenants en plastique jetables. Ayez vos propres couverts et votre gourde. N’ayez pas peur de refuser les couverts, les gobelets, les pailles ou les sachets en plastique. Évitez d’utiliser les serviettes en papier jetables. Si vous cuisinez, achetez sur les marchés plutôt que dans les supermarchés pour éviter les emballages. Si vous êtes vraiment motivé, vous pouvez vous essayer au glanage urbain. Ça consiste à faire les poubelles des magasins ou des marchés pour récupérer les produits alimentaires qui sont encore mangeables. Loisirs Impact sur l’environnement Le tourisme impose une forte pression aux écosystèmes naturels. Les voyageurs peuvent introduire des espèces invasives et des maladies, font du bruit, interagissent avec les animaux, piétinent ou cueillent des plantes, laissent des déchets, salissent le cours d’eau… Pourquoi ne pas plutôt aller faire une randonnée ? Comment limiter votre impact ? Évitez les loisirs à moteurs quad, moto, jet-ski, motoneige, avion, hélicoptère… Ne faites pas d’attractions qui participent à la maltraitance animale balades à dos d’éléphant, selfies avec un tigre, zoos et aquariums, spectacles d’animaux marins, charmeurs de serpents, shark feeding… N’achetez pas d’objets fabriqués à partir d’espèces protégées. En randonnée ou en plongée, ne touchez ni les animaux ni les coraux, observez-les discrètement à distance. Ne donnez pas à manger aux animaux. Ne faites pas trop de bruit pour ne pas effrayer les animaux. Ne prélevez pas de plantes ni de minéraux. Ne marchez pas en dehors des sentiers. Apportez des sacs pour y mettre tous vos déchets, même ceux qui sont biodégradables, et jetez-les dans une poubelle une fois revenu à l’hôtel. Si vous avez besoin de cuisiner dans la nature, apportez un réchaud à gaz. Si vous voulez vraiment vous chauffer avec un feu, utilisez du bois mort. Utilisez du savon, shampoing et produit vaisselle biodégradables pour vous laver ou faire votre vaisselle dans la nature. Pour les petits et les gros besoins en plein air, creusez un trou loin de tout cours d’eau et rebouchez-le. Ne transportez pas de nourriture fraîche, de plantes ou de chaussures terreuses d’un pays à l’autre. Ils peuvent introduire des espèces invasives ou des maladies, particulièrement sur les îles qui ont des écosystèmes fragiles. Faites de l’écovolontariat en aidant, par exemple, à ramasser des déchets. Compensation carbone La compensation carbone a pour but de contrebalancer les émissions produites par vos trajets en avion en finançant des projets censés diminuer les émissions de gaz à effet de serre dans les mêmes quantités. Ces projets sont généralement situés dans des pays en développement. Il existe trois principaux types de projets La reforestation ce type de projet n’est pas recommandé, car la majorité de l’absorption de CO2 ne se fera que très longtemps après la plantation, quand les arbres seront grands, alors que vos émissions ont lieu maintenant. Les énergies renouvelables par exemple, la construction d’une usine hydroélectrique ou l’installation de panneaux solaires pour remplacer l’électricité produite par une centrale thermique L’utilisation rationnelle de l’énergie par exemple la construction d’un bâtiment passif De nombreux organismes vous permettent de compenser vos émissions de CO2. Certains sont des entreprises, d’autres sont des associations. Si vous voulez compenser vos émissions, nous vous recommandons de passer par l’une des deux associations recommandées par l’ADEME sur son site Info Compensation Carbone CO2 Solidaire ou la Fondation Goodplanet . Les projets financés par ces associations Sont additionnels, c’est-à-dire que les économies d’émissions de gaz à effet de serre n’auraient pas pu exister sans que les projets soient financés par le programme de compensation. Sont mesurables et permanents. Sont vérifiés par des tiers indépendants. Garantissent l’unicité des crédits carbone qu’ils délivrent un crédit = 1 tonne de CO2 évitée. La compensation d’un tour du monde émettant 20 tonnes de CO2 coûte entre 400 et 500 €. Cependant, la compensation des émissions a des limites. Lorsqu’on émet du CO2, celui-ci reste dans l’atmosphère, même si on paye pour qu’un paysan péruvien réduise son empreinte carbone à notre place. La compensation carbone est considérée par certains comme une forme de greenwashing ». En effet, est-ce qu’elle n’est pas juste un moyen de nous acheter une bonne conscience sans avoir à modifier nos comportements ? Voir l’article des Décodeurs du journal Le Monde Le principe de compensation carbone est-il efficace ?ddYN5p0.